Que nul n'entre ici s'il n'est gĂ©omĂštre » Pour Platon, le monde s’appuie sur cinq Ă©lĂ©ments essentiels : le Feu, l’Air, l’Eau, la Terre et l’Univers. Il associe Ă  chacun d’eux un polyĂšdre rĂ©gulier inscriptible dans une sphĂšre. Toutes ses
Le titre de l’article est, paraĂźt-il, l’inscription que Platon avait fait Ă©crire Ă  la porte d’entrĂ©e de son Ă©cole de philosophie. C’est une lĂ©gende, mais comme toutes les lĂ©gendes, elle est belle et nous dit quelque chose. L’École d’AthĂšnes fresque de RaphaĂ«l, Palais du Vatican, v. 1509-1510 Elle m’évoque la phrase de Sophia Kovalevskaya que j’ai mis en exergue de mon site, il est impossible d’ĂȘtre mathĂ©maticien sans ĂȘtre poĂšte dans l’ñme ». Sophia Kovalevskaya 1850-1891 Ces deux phrases posent le lien entre les mathĂ©matiques et la beautĂ©, les mathĂ©matiques et la vĂ©ritĂ©, les mathĂ©matiques et la sagesse, la sagesse au sens philosophique. On se trompe Ă  mon sens dans l’enseignement des mathĂ©matiques Ă  l’école. On parle toujours de l’utilitĂ© des mathĂ©matiques, et certes, elles le sont, mais rares sont les Ă©lĂšves touchĂ©s par cet argument. Les mathĂ©matiques ne leur servent Ă  rien dans l’immĂ©diat, Ă  part peut-ĂȘtre Ă  contenter leurs parents et leurs professeurs, et Ă  recevoir les honneurs du systĂšme scolaire. Je vous renvoie Ă  un de mes anciens articles sur l’utilitĂ© des mathĂ©matiques. On gagnerait Ă  parler de la beautĂ© des mathĂ©matiques, et de la valeur des mathĂ©matiques, valeur avec un grand V, comme VĂ©ritĂ©. BeautĂ© mathĂ©matique. Les pavages du palais de l’Alhambra Ă  Grenade. Que nous apprennent les mathĂ©matiques? Les mathĂ©matiques nous apprennent que le chemin est plus intĂ©ressant que le point d’arrivĂ©e, elles nous apprennent qu’on peut dĂ©couvrir la vĂ©ritĂ© Ă  l’aide du raisonnement, elles nous apprennent qu’il ne faut pas croire aveuglĂ©ment ce qu’on nous dit, que la vĂ©ritĂ© peut ĂȘtre dĂ©montrĂ©e, et qu’elles est accessible Ă  tous, pour peu qu’on en ai envie. Les mathĂ©matiques nous ouvrent les portes de mondes enchantĂ©s, dans les quels les droites parallĂšles peuvent se couper, les nombres peuvent ĂȘtre premiers, jumeaux, parfaits. Dans les quels la quatriĂšme dimension est naturelle. Et maintenant, avec la puissance des ordinateurs, on peut voir les mathĂ©matiques! Les mathĂ©matiques sont belles et elles peuvent nous toucher, Ă  l’instar d’un tableau ou d’un poĂšme. Les mathĂ©matiques sont humaines et reflĂštent les prĂ©occupations humaines, le dĂ©sir de l’homme de s’élever et de tutoyer l’infini. Ceux qui aiment les mathĂ©matiques ne se prĂ©occupent pas de savoir qu’elles servent Ă  faire des avions ou des tĂ©lĂ©phones portables. Ils ne se prĂ©occupent nĂ©cessairement de la valeur des solutions des Ă©quations, mais bien davantage Ă  la mĂ©thode pour trouver une solution. Quand ils ont compris le concept, quand ils ont trouvĂ© la mĂ©thode, ils laissent Ă  d’autres le soin de finir les calculs. Comme pour le bonheur, le chemin est le plus important. Les mathĂ©matiques, tout comme l’art, ou le sport, aident Ă  vivre, car la vie n’est pas faite que d’utilitĂ©, c’est une affaire de dĂ©veloppement. Mieux comprendre, mieux rĂ©flĂ©chir, mieux se connaĂźtre, se dĂ©passer
 Je suis tombĂ©e l’autre jour sur ce petit billet de Thibaut de Saint-Maurice sur France Inter, qui m’a inspirĂ© ces rĂ©flexions. Il y parle, avec efficacitĂ© et lyrisme, de la valeur des mathĂ©matiques, en ce qu’elles rendent possible Ă  chacun de nous de toucher l’universel. Les mathĂ©matiques nous apprennent l’importance du raisonnement en effet, on s’en fout de la valeur de x », et nous rendent plus sages en nous faisant prendre conscience que nous sommes capables de connaĂźtre une vĂ©ritĂ© universelle, et ce grĂące Ă  notre seul raisonnement. Une belle image de mathĂ©matiques, trouvĂ©e sur le site Images des maths.

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Nuln’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre Selon la tradition, telle Ă©tait l’inscription gravĂ©e Ă  l’entrĂ©e de l’école fondĂ©e Ă  AthĂšnes par Platon, l’AcadĂ©mie. Avant de nous engager sur le sens profond de cette formule, il est important de prĂ©ciser que cette formule attribuĂ©e Ă  Platon ne l’a Ă©tĂ© que trĂšs tardivement, environ 10 siĂšcles aprĂšs sa mort !
La tradition veut que cette phrase 1 ait Ă©tĂ© gravĂ©e Ă  l'entrĂ©e de l'AcadĂ©mie, l'Ă©cole fondĂ©e Ă  AthĂšnes par Platon. Mais que vaut cette tradition ? Notons tout d'abord que cette tradition ne nous est connue que par des sources trĂšs tardives, postĂ©rieures d'au moins 10 siĂšcles Ă  Platon elle est mentionnĂ©e par Jean Philopon, philosophe nĂ©oplatonicien chrĂ©tien qui vĂ©cut Ă  Alexandrie au VIĂšme siĂšcle de notre Ăšre et dont survivent plusieurs commentaires d'Ɠuvres d'Aristote, dans son commentaire du De Anima d'Aristote in De An., Comm. in Arist. Graeca, XV, ed. M. Hayduck, Berlin 1897, p. 117, 29 ; par Elias, un autre philosophe nĂ©oplatonicien alexandrin du VIĂšme siĂšcle de notre Ăšre, postĂ©rieur Ă  Jean Philopon et, comme lui, chrĂ©tien, dans son commentaire des CatĂ©gories d'Aristote in Cat., Comm. in Arist. Graeca, XVIII, pars 1, ed. A. Busse, Berlin 1900, p. 118, 18 ; et aussi par Jean TzetzĂšs, auteur byzantin du dĂ©but du XIIĂšme siĂšcle de notre Ăšre, dans ses Chiliades VIII, 974-7, oĂč on la trouve sous la forme complĂšte mentionnĂ©e dans la note 1. 2 Les deux premiĂšres rĂ©fĂ©rences proviennent de commentaires d'Ɠuvres d'Aristote, et de fait, on trouve le terme ageĂŽmetrĂštos chez lui, par exemple dans les Seconds analytiques, I, xii, 77b8-34, oĂč le mot figure 5 fois en quelques lignes, mais il ne fait jamais rĂ©fĂ©rence, dans ses Ɠuvres conservĂ©es du moins, Ă  cette inscription au fronton de l'AcadĂ©mie, oĂč il Ă©tudia, enseigna et vĂ©cut prĂšs de 20 ans. Si le caractĂšre tardif des sources peut nous inciter Ă  douter de l'authenticitĂ© de cette tradition, il n'en reste pas moins que, dans l'esprit, elle n'a rien d'invraisemblable, comme on pourra s'en convaincre en lisant ou relisant ce que dit Platon des sciences propres Ă  la formation du philosophe au livre VII de la RĂ©publique, et en particulier du rĂŽle de la gĂ©omĂ©trie en RĂ©publique, VII, 526c8-527c11. Il faut seulement remarquer que, pour Platon, la gĂ©omĂ©trie, pas plus que les autres sciences mathĂ©matiques, n'est une fin en soi, mais seulement un prĂ©alable destinĂ© Ă  tester et dĂ©velopper la capacitĂ© d'abstraction de l'Ă©tudiant, c'est-Ă -dire son aptitude Ă  dĂ©passer le stade des sensations qui nous maintiennent dans l'ordre du visible et du monde matĂ©riel pour s'Ă©lever jusqu'Ă  l'intelligible pur. Et la gĂ©omĂ©trie, comme le montre l'expĂ©rience avec l'esclave dans le MĂ©non 80d1-86d2, peut aussi nous faire apprĂ©hender des vĂ©ritĂ©s » celle d'un thĂ©orĂšme de gĂ©omĂ©trie comme, dans le cas du MĂ©non, celui sur le doublement du carrĂ© que l'on peut dire transcendantes » en ce qu'elles ne dĂ©pendent pas de ce que nous en pensons, mais s'imposent Ă  tout ĂȘtre sensĂ©, et donc nous inciter Ă  nous demander si de telles vĂ©ritĂ©s transcendantes n'existent pas aussi dans d'autres domaines, comme celui de l'Ă©thique et de ce qui fait le vĂ©ritable bonheur des hommes, que nous ayons moyen de les dĂ©montrer » ou pas. Une derniĂšre remarque sur la traduction du grec. La formule ne parle pas de gĂ©omĂštre », qui se dit en grec geĂŽmetrĂšs, mais qualifie les exclus Ă  l'aide de l'adjectif ageĂŽmetrĂštos, formĂ© du a- privatif et d'une forme, geĂŽmetrĂštos, qui correspond Ă  l'adjectif verbal en -tos du verbe geĂŽmetrein, dont la signification premiĂšre et etymologique est mesurer metrein la terre gĂš », c'est-Ă -dire arpenter », et qui en est venu Ă  signifier pratiquer la gĂ©omĂ©trie » dans un sens plus gĂ©nĂ©ral dans la mesure oĂč la gĂ©omĂ©trie est en effet nĂ©e des besoins de l'arpentage. Les adjectifs verbaux en -tos servent en grec Ă  exprimer le possible comme les adjectifs en -able ou -ible en français, et geĂŽmetrĂštos signifie donc au sens premier qui peut pratiquer la gĂ©omĂ©trie », ou, au sens passif, qui peut ĂȘtre objet de gĂ©omĂ©trie », soit encore gĂ©omĂ©trique », ce qui en fait alors un synonyme de geĂŽmetrikos dont gĂ©omĂ©trique » est le dĂ©calque français. 3 Dans ces conditions, il serait prĂ©fĂ©rable de traduire l'inscription supposĂ©e par que pas un inapte Ă  la gĂ©omĂ©trie n'entre » plutĂŽt que par que nul n'entre s'il n'est gĂ©omĂštre ». L'avertissement ne vise pas tant ceux qui ne sont pas dĂ©jĂ  gĂ©omĂštres confirmĂ©s que ceux qui n'ont pas, comme aurait dit Pascal, l'esprit de gĂ©omĂ©trie, ou du moins une aptitude Ă  pratiquer la gĂ©omĂ©trie. Retour Ă  l'index des questions sur Platon 1 Une forme plus complĂšte de cette phrase est citĂ©e par R. Baccou dans la note 492 sur RĂ©p., VII, 526e6-7 Ă  sa traduction de la RĂ©publique pour les Ă©ditions Garnier GF Flammarion n° 90, Paris, 1966 mĂšdeis ageĂŽmetrĂštos eisitĂŽ mou tĂšn stegĂšn », qui se traduit par que personne n'entre sous mon toit s'il n'est gĂ©omĂštre ». <== 2 Sur ces sources, cf. la rubrique ageĂŽmetrĂštos dans le Greek-English Lexicon de Liddell-Scott-Jones, ainsi que la note sur RĂ©publique, VII, 527c dans l'Ă©dition BudĂ© de la RĂ©publique par E. Chambry, Platon, ƒuvres complĂštes, Tome VII, 1Ăšre partie, RĂ©publique, livres IV-VII, p. 165. On pourra aussi consulter l'ouvrage de D. H. Fowler, The Mathematics of Plato's Academy A New Reconstruction, Oxford University Press, 1987, pp. 200-201, qui renvoie pour les sources de l'inscription Ă  un article de H. D. Saffrey intitulĂ© AgeĂŽmetrĂȘtos mĂȘdeis eisitĂŽ une inscription lĂ©gendaire », publiĂ© dans la Revue des Ă©tudes grecques 81 1968, pp. 67–87, et repris dans Recherches sur le nĂ©oplatonisme aprĂšs Plotin Histoire des doctrines de l'antiquitĂ© classique, 14, Paris, Vrin, 1990. Saffrey retrouve les plus anciennes rĂ©fĂ©rences Ă  cette inscription dans un discours Ă©crit en 362 par l'empereur Julien l'Apostat, qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  une inscription Ă  l'entrĂ©e de l'AcadĂ©mie sans en citer le texte prĂ©cis ce qui pourrait suggĂ©rer que l'histoire Ă©tait dĂ©jĂ  bien connue, et dans une scolie anonyme sur un manuscrit d'Aelius Aristide dont l'auteur probable serait selon lui l'orateur Sopatros qui vĂ©cut au IVĂšme siĂšcle de notre Ăšre, qui, elle, mentionne le texte de l'inscription, en prĂ©cisant que ageĂŽmetrĂštos a Ă©tĂ© mis plutĂŽt que anisos kai adikos inĂ©gal/inique et injuste », parfois utilisĂ©s sur des inscriptions similaires Ă  l'entrĂ©e de lieux sacrĂ©s que personne d'inique ou d'injuste n'entre ici », parce que la gĂ©omĂ©trie recherche l'Ă©galitĂ© et la justice/justesse hĂš gar geĂŽmetria tĂšn isotĂšta kai tĂšn dikaiosunĂšn zĂštei ». On retrouve cette mĂȘme mise en relation avec les idĂ©es d'Ă©galitĂ© et de justice dans la mention de l'inscription faite dans les Chiliades de Jean TzĂštzĂšs, dont le texte est le suivant Pro tĂŽn prothurĂŽn tĂŽn hautou grapsas hupĂšrche PlatĂŽn MĂšdeis ageĂŽmetrĂštos eisitĂŽ mou tĂšn stegĂšn Toutestin, adikos mĂšdeis paresierchestĂŽ tĂšide IsotĂšs gar kai dikaion esti geĂŽmetria. Platon avait Ă©crit sur la porte d'entrĂ©e de sa maison "Que personne n'entre sous mon toit s'il n'est gĂ©omĂštre", c'est-Ă -dire "Que personne d'injuste ne s'introduise subrepticement ici", car la gĂ©omĂ©trie est Ă©galitĂ© et justice/justesse ». <== 3 Dans le passage citĂ© plus haut des Seconds analytiques I, xii, 77b8-34, Aristote utilise geĂŽmetrikos lorsqu'il veut parler positivement de questions ou de problĂšmes qui sont gĂ©omĂ©triques » et ageĂŽmetrĂštos comme son contraire lorsqu'il veut parler de questions ou de problĂšmes qui sont non gĂ©omĂ©triques », mais n'utilise jamais geĂŽmetrĂštos. Il utilise aussi une fois ageĂŽmetrĂštos au masculin pluriel 77b13 pour qualifier des interlocuteurs potentiels lorsqu'il dit qu'on ne devrait pas parler gĂ©moĂ©trie parmi des non gĂ©omĂštes » en ageĂŽmetrĂštois, opposant ces personnes au geĂŽmetrĂšs. <== Platon et ses dialogues Page d'accueil - Biographie - ƒuvres et liens vers elles - Histoire de l'interprĂ©tation - Nouvelles hypothĂšses - Plan d'ensemble des dialogues. Outils Index des personnes et des lieux - Chronologie dĂ©taillĂ©e et synoptique - Cartes du monde grec ancien. Informations sur le site À propos de l'auteur PremiĂšre publication le 4 janvier 2004 anglais et français - DerniĂšre mise Ă  jour le 26 mars 2011 © 2004 Bernard SUZANNE cliquez sur le nom pour envoyer vos commentaires par courrier Ă©lectronique Toute citation de ces pages doit inclure le nom de l'auteur et l'origine de la citation y compris la date de derniĂšre mise Ă  jour. 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Il est vain de prĂȘter des concepts Ă  la science: mĂȘme quand elle s'occupe des mĂȘmes "objets", ce n'est pas sous l'aspect du concept, ce n'est pas en crĂ©ant des concepts. On dira que c'est une question de mots, mais il est rare que les mots n'engagent pas des intentions et des ruses. Ce serait une pure question de mots si l'on dĂ©cidait de
Forum Futura-Sciences les forums de la science INFOS Discussions scientifiques que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Discussion fermĂ©e Affichage des rĂ©sultats 1 Ă  30 sur 32 01/05/2005, 08h00 1 JPA que nul n’entre ici si il n’est philosophe » - Bonjour, " Que nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre ! " Ă©tait inscrit Ă  l’entrĂ©e de l’acadĂ©mie de Platon. Supposant que nul ne peut ĂȘtre philosophe si il n’était pas versĂ© dans les sciences. De nos jours ne devrait on pas graver au frontons des lieux de formation de nos futures scientifiques que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Salutations - " Le grain de sable est dur, le tas de sable est doux " 01/05/2005, 08h42 2 LittleBrain Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » salut, et c'est quoi ĂȘtre philosophe ? LittleBrain 01/05/2005, 09h38 3 napoleon Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Etre philosophe, c'est posseder du savoir de toutes les autres sciences, d'apres l'arbre de Descartes 01/05/2005, 10h04 4 napoleon Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » De nos jours ne devrait on pas graver au frontons des lieux de formation de nos futures scientifiques que nul n’entre ici si il n’est philosophe » oui, car comme je l'ai dit dans mon message plus haut pas eu le temps de l'editer Descartes a crĂ©e "un arbre" dont la racine sont fait par la mĂ©taphysique, le tronc par la physique et toutes les autres branches par toute les autres sciences dont les principales sont la medecine, la mĂ©canique et la morale. Si l'on suit cet arbre, cela voudrait dire que l'arbre est la philosophie donc etre philosophe c'est etre mĂ©taphysicien,physicien, moraliste,medecin etc... Donc effectivement, sur les ieux de formation de nos futures scientifiques on pourrait mettre que nul n’entre ici si il n’est philosophe. » dites moi si je m'Ă©gard et si j'ai tout faux Aujourd'hui A voir en vidĂ©o sur Futura 01/05/2005, 10h39 5 LittleBrain Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Bon, je vais me contenter de la dĂ©finition du dictionnaire Philisophe -> Philisophie "Ensemble des considĂ©rations et des rĂ©flexions gĂ©nĂ©rales, constituĂ©s en doctrine ou en systĂšme Note de LittleBrain "La vache !", sur les principes fondamentaux de la connaissance, de la pensĂ©e, et de l'action humaine." Ce qui me gĂȘne un peu avec pas mal de philosophes, c'est qu'Ă  chaque fois qu'on leurs posent une question, ils passent leur temps Ă  citer les autres... Un philosophe ne peut il pas penser par lui mĂȘme ? Construit-il ses opinions sur les opinions des autres ? La philosophie est-elle la science de la mono-pensĂ©e ? etc... On voit bien que, dans le dictionnaire, pas besoin de faire rĂ©fĂ©rence Ă  Descartes pour dĂ©finir la philisophie et donc le philosophe personne qui pratique la philosophie. Toujours est il qu'entre le mot doctrine et endoctrinement, il n'y a qu'un pas... Finalement, si tous les scientifiques Ă©taient des philosophes en tous cas tel que je les ressens aujourd'hui, on pourrait penser que de nombreuses dĂ©couvertes, dues Ă  des hommes qui ont pris le risque de sortir des chantiers battus, "des doctrines", "des systĂšmes" et pourquoi pas et surtout ! de l'Ă©thique du moment, n'auraient pas eu lieu... LittleBrain 01/05/2005, 10h50 6 JPA Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » EnvoyĂ© par LittleBrain salut, et c'est quoi ĂȘtre philosophe ? LittleBrain Chercher une dĂ©finition prĂ©cise de ce qu’est un philosophe c’est dĂ©jĂ  faire une dĂ©marche de philosophe car la philosophie n’est rien d’autre que la crĂ©ation et la manipulation des concepts. Alors, en quoi la manipulation des concepts est indispensable aux futurs scientifiques ? Sachant que la philosophie est une discipline intellectuelle qui utilise des mĂ©thodes qui se veulent rationnelles et critiques. Elle va tenter, en utilisant ces concepts, de rĂ©pondre aux questions fondamentales de la vie et de la mort, du sens de l'existence, des valeurs individuelles et sociales, de la nature du langage ou de la connaissance et du rapport que nous avons avec les choses elles-mĂȘmes. Et si je propose d’en faire un prĂ©alable Ă  tout enseignements scientifiques, c’est qu’à la lecture de plusieurs discussions de ce forum, il semble important de remettre le sens au centre du dĂ©bat. Salutations " Le grain de sable est dur, le tas de sable est doux " 01/05/2005, 11h03 7 robert et ses amis Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » EnvoyĂ© par LittleBrain Toujours est il qu'entre le mot doctrine et endoctrinement, il n'y a qu'un pas... Finalement, si tous les scientifiques Ă©taient des philosophes en tous cas tel que je les ressens aujourd'hui, on pourrait penser que de nombreuses dĂ©couvertes, dues Ă  des hommes qui ont pris le risque de sortir des chantiers battus, "des doctrines", "des systĂšmes" et pourquoi pas et surtout ! de l'Ă©thique du moment, n'auraient pas eu lieu... Apparement, tu n'affectionnes pas particuliĂšrement la philosophie. A mon avis c'est une erreur,si tu restreins le philosophe Ă  un individu labellisĂ© et jargonnant, je peux comprendre pourquoi tu en arrive lĂ ... Mais la philosophie, c'est avant tout une dĂ©marche, une remise en cause perpĂ©tuelle qui questionne les concepts que peut produire l'esprit humain. En clair, innover, produire des idĂ©es neuves, un nouveau point de vue, c'est prĂ©cisĂ©ment la dĂ©marche du philosophe. Tout ça pour dire que ne suit pas d'accord avec ta remarque. 01/05/2005, 11h14 8 Gwyddon Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » je dirais mĂȘme plus les plus grands scientifiques du vingtiĂšme siĂšcle en maths/physique Ă©taient aussi des philosophes husserl, hilbert, pauli, dirac, etc... Surtout lorsque il s'agissait de rĂ©flĂ©chir sur les fondements logiques des maths, ou les fondements de la physique quantique Philosophie et science font bon mĂ©nage A quittĂ© FuturaSciences. Merci de ne PAS me contacter par MP. 01/05/2005, 11h22 9 mtheory Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » EnvoyĂ© par LittleBrain Ce qui me gĂȘne un peu avec pas mal de philosophes, c'est qu'Ă  chaque fois qu'on leurs posent une question, ils passent leur temps Ă  citer les autres... Parce que tu as due tomber sur des pseudos philosophes,espĂšce en voix de multiplication rapide depuis les annĂ©es 20 malheureusement. Si Platon revennait aujourd'hui je pense qu'il dirai "Non de Zeus!!! Je vous avais pourtant mis en garde sur les sophistes!" Toujours est il qu'entre le mot doctrine et endoctrinement, il n'y a qu'un pas... Finalement, si tous les scientifiques Ă©taient des philosophes en tous cas tel que je les ressens aujourd'hui, on pourrait penser que de nombreuses dĂ©couvertes, dues Ă  des hommes qui ont pris le risque de sortir des chantiers battus, "des doctrines", "des systĂšmes" et pourquoi pas et surtout ! de l'Ă©thique du moment, n'auraient pas eu lieu... LittleBrain Absurde!La physique et la mathĂ©matique allemande fin 19 Ăšme ,dĂ©but 20 Ăšme a produit les dĂ©couvertes que l'on sait parce que contrairement Ă  la France, oĂč le positivisme de Comte avait tout stĂ©rilisĂ©, la tradition philosophique issue de Leibnitz et Kant Ă©tait trĂšs vivante dans les grandes UniversitĂ©s qui mĂ©ritaient vraiment leur nom. Einstein,Heisenberg,SchroĂ«ndin ger Ă©taient sous perfusion Kantienne,Platonicienne et parler des influences Bhoudistes et Hindouiste Ă  cause de Schopenhauer,E et S y font souvent mention. Et puis dans les pays anglo-Saxons un docteur en physique ça se dit Phd parce que Philosophical doctorate,ça veut bien dire ce que ça veut dire. 01/05/2005, 11h32 10 Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » etre sage, c'est vivre selon des principes rigoureux fondĂ© en raison, et non en croyance... etre philosophe, c'est en discuter et trouver des principes qui soit juste et applicable mais toujours selon la raison... on en disctute parcequ'on aime bien la sagesse... etre logologue,verbe-connaissance c'est croire que la connaisance du discours philosphique se suffit a lui-mĂȘme en tant que sagesse.. etre religieux, c'est tenter la mĂȘme chose que les premiers, mais sans se soucier du carractĂšre logique, et de la cohĂ©rance du discours avec l'expĂ©rience.... 01/05/2005, 11h54 11 napoleon Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » les philosophes pensent par eux meme, seulement il se peut que certains essayent de continuer le travail des autres...pour la question de rĂ©fĂ©rence a d'autres philosophes il faut rendre a CĂ©sar ce qui est a CĂ©sar! 01/05/2005, 12h20 12 robert et ses amis Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » EnvoyĂ© par napoleon les philosophes pensent par eux meme, seulement il se peut que certains essayent de continuer le travail des autres...pour la question de rĂ©fĂ©rence a d'autres philosophes il faut rendre a CĂ©sar ce qui est a CĂ©sar! oui, je dirais que citer ses rĂ©fĂ©rences est une question d'honnetetĂ© intellectuelle. C'est un peu prĂ©somptueux et vain de vouloir tout rĂ©inventer face Ă  plus de 2000 ans de philosophie occidentale, j'entends. 01/05/2005, 12h38 13 reve ou realite Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » EnvoyĂ© par quetzal etre religieux, c'est tenter la mĂȘme chose que les premiers, mais sans se soucier du carractĂšre logique, et de la cohĂ©rance du discours avec l'expĂ©rience.... ce qui est interessant c est qu etymologiquement le mot religion veut dire "attention scrupuleuse" et "recueillir rassembler" et il me semble que cela correspond assez bien avec l esprit scientifique. 01/05/2005, 12h58 14 Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » je n'etais pas au courant de cette etymologie, j'ai toujours pensĂ© que ce mot venait de re-ligĂ©rĂ©, ou reliĂ© des choses ensemble... bref faire un modĂšle du monde... ce que propose les religions et les philosphies, mais sur deux modes distincts... la notion de veritĂ© est en cela commune a ces deux modes... mais l'une prĂ©tend a une vĂ©ritĂ© revĂ©lĂ© et l'autre qu'elle est a trouver... ce qui n'est pas sans poser beaucoup de problĂšme a l'un comme a l'autre... puisque par essence la vĂ©ritĂ©, a tendence a etre "une" mĂȘme dans sa multiplicitĂ©. 01/05/2005, 13h05 15 JPL Responsable des forums Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » On est ici dans le forum DĂ©bats scientifiques ! Rien ne sert de penser, il faut rĂ©flĂ©chir avant - Pierre Dac 01/05/2005, 13h25 16 Romain-des-Bois Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » EnvoyĂ© par JPA De nos jours ne devrait on pas graver au frontons des lieux de formation de nos futures scientifiques que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Je dirai oui, si on vient Ă©tudier la science pour elle-mĂȘme. Je dirai non, si on vient chercher un savoir pour l'appliquer. Edit ce fil n'est-il pas le moyen de faire ressurgir la section philo ? 01/05/2005, 13h27 17 reve ou realite Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » EnvoyĂ© par quetzal je n'etais pas au courant de cette etymologie, j'ai toujours pensĂ© que ce mot venait de re-ligĂ©rĂ©, ou reliĂ© des choses ensemble... bref faire un modĂšle du monde... ce que propose les religions et les philosphies, mais sur deux modes distincts... la notion de veritĂ© est en cela commune a ces deux modes... mais l'une prĂ©tend a une vĂ©ritĂ© revĂ©lĂ© et l'autre qu'elle est a trouver... ce qui n'est pas sans poser beaucoup de problĂšme a l'un comme a l'autre... puisque par essence la vĂ©ritĂ©, a tendence a etre "une" mĂȘme dans sa multiplicitĂ©. relier viens du terme religare, je fais reference a religio qui parait moins contestable"attention srcrupuleuse" qui derive selon ciceron de relegere "recueillir rassembler" il y a donc une reference a l etude des phenomenes mais pas a proprement parler de l interpretation des phenomenes. 01/05/2005, 15h58 18 JPA Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Attention ! j’ai ouvert cette discussion non pas pour parler philosophie et encore moins religion. Le sujet de fond pour moi est de savoir si il ne faut pas rĂ©introduire l’enseignement de la philosophie dans les cursus scientifiques " Le grain de sable est dur, le tas de sable est doux " 01/05/2005, 16h03 19 JPA Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » EnvoyĂ© par Romain29 Je dirai non, si on vient chercher un savoir pour l'appliquer. Ne pense tu pas que l'application d'un savoir mĂ©rite Ă©galement un minimum de rĂ©flexion conceptuelle Ă©thique ou quel sens pour l'humain...? " Le grain de sable est dur, le tas de sable est doux " 01/05/2005, 16h23 20 napoleon Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Le sujet de fond pour moi est de savoir si il ne faut pas rĂ©introduire l’enseignement de la philosophie dans les cursus scientifiques mais, je me repete encore,si on suit l'arbre de Descartes ca ne voudra rien dire d'insĂ©rer la philosophie dans les cursus scientifiques puisque etre philosophe c'est etre mĂ©taphysicien,physicien,mathĂ©m aticien,moraliste...donc etre scientifique... Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien. Aristote 01/05/2005, 16h39 21 JPA Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » EnvoyĂ© par napoleon mais, je me repete encore,si on suit l'arbre de Descartes ca ne voudra rien dire d'insĂ©rer la philosophie dans les cursus scientifiques puisque etre philosophe c'est etre mĂ©taphysicien,physicien,mathĂ©m aticien,moraliste...donc etre scientifique... OK nous sommes d’accord, tous les philosophes sont des scientifiques mais est ce que tous les scientifiques sont des philosophes ? Pas sur. Pourtant une rĂ©flexion philosophique sur le dĂ©veloppement de la recherche scientifique, ses applications technologiques et l'ensemble de leurs retombĂ©es sociales me semble indispensable " Le grain de sable est dur, le tas de sable est doux " 01/05/2005, 16h41 22 MysticBlade Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Philosophie ça vient du grec - Sophia Sagesse. - Philo Aimer au sens noble. Philosopher c'est donc tendre vers plus de sagesse. La place de la philosophie dans le cursus scientifique est quand mĂȘme assez importante en classe prĂ©pa dans mes souvenirs globalement le "français-philo" compte pour la moitiĂ© des maths ou de la physique par exemple. Peut ĂȘtre qu'il en faudrait plus mais c'est toujours mieux que rien. Dans mon Ă©cole d'ingĂ©nieur on a un cours d'Ă©thique qui doit compter pour 1/20Ă©me du cursus. C'est peu mais c'est mieux que dans les Ă©coles de commerce ou c'est plutĂŽt des cours de "non-Ă©thique en restant dans la loi". Je pense que la philosophie devrait systĂ©matiquement accompagner les sciences car c'est une dĂ©marche d'ouverture d'Ă©sprit nĂ©cessaire. Un enseignement de la philo en 4Ăšme ferait Ă  mon avis beaucoup de bien Ă  la filiĂšre scientifique. Le questionnement est aussi important que la rĂ©ponse en philosophie, et la dĂ©marche scientifique part normalement d'un questionnement .Certains prof sont trĂšs bons lĂ  dessus mais beaucoup balancent leur cours comme ça et il n'y a pas appropriation de la rĂ©ponse par les Ă©lĂšves. 01/05/2005, 16h47 23 Iforire Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Salut Ă  tous ! EnvoyĂ© par JPA Ne pense tu pas que l'application d'un savoir mĂ©rite Ă©galement un minimum de rĂ©flexion conceptuelle Ă©thique ou quel sens pour l'humain...? Bien sĂ»r ! Et de toute façon beaucoup le font ! Il ne faut pas non plus cariacturer le chercheur comme un savant fou qui fait des experiences tout seul dans son labo et totalement dĂ©connectĂ© du monde extĂ©rieur ! D'un autre cĂŽtĂ©, ce clichĂ© existe et ce n'est pas pour rien, il y a bien des chercheurs qui ne reflechiront jamais Ă  l'Ă©thique de leurs recherches mais effectue des recherches juste par goĂ»t, envie, ... Mais cerux-ci sont plutĂŽt trĂšs trĂšs rares ! Reste ceux pour lesquels faire des recherches est un moyen de grimper socialement et Ă  tout prix. Mais, enseigner la philosophie aux scientifiques mĂȘme si, d'un point de vue personnel, je serais trĂšs POUR, ce n'est aucunement une solution, ça n'arrĂȘtera sĂ»rement pas les chercheurs avides de pouvoir fortune et cĂ©lĂ©britĂ© car, comme dans tout milieu, celui des chercheurs n'est pas exempt de tels individus. La philosophie reste pour moi une "matiĂšre" je ne sais comment l'appeler qui permet Ă  tout un chacun de se dĂ©velopper intellectuellement, le problĂšme avec l'enseignement de la philo aujourd'hui, c'est qu'elle est enseignĂ©e de maniĂšre beaucoup trop scolaire et peut ĂȘtre trop tĂŽt. A plus. 01/05/2005, 16h50 24 MysticBlade Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » EnvoyĂ© par napoleon mais, je me repete encore,si on suit l'arbre de Descartes ca ne voudra rien dire d'insĂ©rer la philosophie dans les cursus scientifiques puisque etre philosophe c'est etre mĂ©taphysicien,physicien,mathĂ©m aticien,moraliste...donc etre scientifique... Eh oh la philosophie n'a pas attendue Descartes pour exister. Philospher c'est tendre vers la sagesse en se posant des questions et en essayant d'y rĂ©pondre. La science est un formidable outil qui donne une rĂ©ponse exacte Ă  un problĂšme qui rentre dans un modĂšle bien prĂ©cis. La science ne rĂ©pond pas Ă  tout car tout ne rentre pas dans un modĂšle bien prĂ©cis mais la philo pose toutes sortes de questions... 01/05/2005, 16h51 25 Iforire Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » EnvoyĂ© par MysticBlade Un enseignement de la philo en 4Ăšme ferait Ă  mon avis beaucoup de bien Ă  la filiĂšre scientifique. D'accord, mais alors d'une toute autre maniĂšre que ce qui est fait en terminale ! Il faudrait des sujets bien plus pratiques, de la vie de tous les jours et pas commencer Ă  parler de Socrate, Platon et consort Ă  des jeunes qui en ont dĂ©jĂ  assez d'entendre parler de Montaigne, Voltaire, etc... 01/05/2005, 16h52 26 Gwyddon Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » je suis actuellement en cursus scientifique, et bien que l'on m'enseigne de la philo, je regrette que cela ne soit pas plus poussĂ©, et plus spĂ©cifique ; en effet je pense qu'enseigner de l'Ă©pistĂ©mologie est indispensable dans un cursus scientifique, notamment lorsque l'on aborde le niveau license/maĂźtrise et plus, oĂč les concepts employĂ©s posent des questions philosophiques d'importances ceci dit, rien n'empĂȘche l'Ă©tudiant curieux d'Ă©tudier de lui-mĂȘme l'Ă©pistĂ©mologie... A quittĂ© FuturaSciences. Merci de ne PAS me contacter par MP. 01/05/2005, 17h13 27 napoleon Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Eh oh la philosophie n'a pas attendue Descartes pour exister. je n'ai jamais dit le contraire... e pense que la philosophie devrait systĂ©matiquement accompagner les sciences car c'est une dĂ©marche d'ouverture d'Ă©sprit nĂ©cessaire. Un enseignement de la philo en 4Ăšme ferait Ă  mon avis beaucoup de bien Ă  la filiĂšre scientifique. Le questionnement est aussi important que la rĂ©ponse en philosophie, et la dĂ©marche scientifique part normalement d'un questionnement .Certains prof sont trĂšs bons lĂ  dessus mais beaucoup balancent leur cours comme ça et il n'y a pas appropriation de la rĂ©ponse par les Ă©lĂšves. totalement d'accord Il faudrait des sujets bien plus pratiques, de la vie de tous les jours et pas commencer Ă  parler de Socrate, Platon et consort Ă  des jeunes qui en ont dĂ©jĂ  assez d'entendre parler de Montaigne, Voltaire, etc... et bien l'histoire de la philosophie est tres interessante, de toute facon on ne peut pas faire ce que tous les eleves veulent..parce qu'ils veulent beaucoup de choses... et puis en 4e-3e ils sont en pleine adolescence, c'est peut etre pour ca qu'on dĂ©cide de commencer de la philo en terminal, mais j'en suis sure, en 4e-3e ils sont parfaitement mature pour comprendre de la philosophie comment je le sais? j'ai 14ans, je suis en 3e Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien. Aristote 01/05/2005, 17h21 28 Iforire Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Salut napolĂ©on, C'est peut ĂȘtre puisque justement tu n'as jamais fait de philosophie que tu veux en faire. Que ce soit n'importe quelle science, j'ai toujours Ă©tĂ© attirĂ©, mais une fois qu'on me l'enseigne et qu'on va plus en "profondeur", ce n'est plus la mĂȘme chose ! Pour la philosophie, c'est pareil. Ensuite, tout dĂ©pend bien sĂ»r du professeur mais mon programme de terminale Ă©tait vraiment pas terrible. Je rajouterais aussi que mĂȘme si tu es assez mĂ»r pour ĂȘtre intĂ©ressĂ© pour faire de la philosophie en 3iĂšme, je suis vraiment pas sĂ»r que ce soit le cas de tous tes camarades, par exemple. Pour revenir Ă  ma terminale, je n'ai vraiment pas aimĂ© la philosophie trĂšs certainement par manque de maturitĂ©, et je le regrette d'ailleurs, mais mĂȘme si je suis loin d'ĂȘtre un modĂšle de maturitĂ©, je n'Ă©tais vraiment pas le seul. A plus. 01/05/2005, 17h28 29 napoleon Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » C'est peut ĂȘtre puisque justement tu n'as jamais fait de philosophie que tu veux en faire. Que ce soit n'importe quelle science, j'ai toujours Ă©tĂ© attirĂ©, mais une fois qu'on me l'enseigne et qu'on va plus en "profondeur", ce n'est plus la mĂȘme chose ! Pour la philosophie, c'est pareil. je suis loin d'avoir fait une vĂ©ritable philosophie et de m'y connaitre mais dire que je n'en ai fait pas est faux. Je lis des bouquins de 500 a 800 pages en attendant ma Terminale... Je rajouterais aussi que mĂȘme si tu es assez mĂ»r pour ĂȘtre intĂ©ressĂ© pour faire de la philosophie en 3iĂšme, je suis vraiment pas sĂ»r que ce soit le cas de tous tes camarades, par exemple. c'est pour ca qu'il faut attendre la Terminale et on ne peut plus se prĂ©ocuper de la maturitĂ© de l'Ă©leve puisqu'il faut bien commencer un jour... 01/05/2005, 17h39 30 napoleon Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » mais mĂȘme si je suis loin d'ĂȘtre un modĂšle de maturitĂ©, je n'Ă©tais vraiment pas le seul. c'est vrai qu'on peut se poser cette question Pourquoi si peu gens s'interessent a la philosophie? Sur le mĂȘme sujet Discussions similaires RĂ©ponses 2 Dernier message 29/09/2008, 21h09 RĂ©ponses 19 Dernier message 13/08/2007, 11h55 RĂ©ponses 22 Dernier message 29/05/2007, 23h04 RĂ©ponses 22 Dernier message 12/02/2006, 23h32 Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 01h20.
Platonl’avait ainsi inscrit sur le fronton de son Ă©cole athĂ©nienne : « Que nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre. » Une devise qui pourrait presque ĂȘtre gravĂ©e Ă  l’entrĂ©e des
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Quenul n’entre ici s’il est gĂ©omĂštre. L'esprit de gĂ©omĂ©trie a bien des avantages et il Ă©vite bien des dĂ©rives. Mais comment ne pas voir ses limites, notamment dans les matiĂšres oĂč la recherche constante de la logique et de la cohĂ©rence conduit au refus d'apprĂ©hender les choses dans leur totalitĂ© et leur irrĂ©pressible rĂ©alitĂ© ? Cet article Que nul n’entre ici s’il est
31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 2211 Ouverture ce jour du site de la R. L. TrusatilĂšs . . . Que nul n'entre ici s'il n'est gĂ©omĂštre * MĂȘme si vous n'ĂȘtes pas encore gĂ©omĂštre, mais cela ne saurait tarder, bienvenue sur le site de notre Loge TrusatilĂšs. C'est le site d'une loge vivante qui travaille au Rite français. Vous y trouverez des articles sur la vie de la Loge - Rubrique Articles, des textes fondamentaux, des planches - Rubrique Pages, la liste des travaux en cours - Rubrique Travaux, la date de la prochaine tenue et des manifestations organisĂ©es par la Loge - Rubrique EphĂ©mĂ©ride, des albums photos - Rubrique Albums, des liens vers... - Rubrique Sites Ă  voir, ... Inscrivez-vous Ă  la Newsletter, vous serez avertis, par mail, des mises Ă  jour en temps rĂ©el. Orateur * La tradition veut que cette phrase ait Ă©tĂ© gravĂ©e Ă  l'entrĂ©e de l'AcadĂ©mie, l'Ă©cole fondĂ©e Ă  AthĂšnes par Platon. Mais que vaut cette tradition ? Notons tout d'abord que cette tradition ne nous est connue que par des sources trĂšs tardives, postĂ©rieures d'au moins 10 siĂšcles Ă  Platon elle est mentionnĂ©e par Jean Philopon, philosophe nĂ©oplatonicien chrĂ©tien qui vĂ©cut Ă  Alexandrie au VIĂšme siĂšcle de notre Ăšre et dont survivent plusieurs commentaires d'oeuvres d'Aristote, dans son commentaire du De Anima d'Aristoteet dont on est presque certain aujourd'hui qu'il n'est pas de Philopon; par Elias, un autre philosophe nĂ©oplatonicien alexandrin du VIĂšme siĂšcle de notre Ăšre, postĂ©rieur Ă  Jean Philopon et, comme lui, chrĂ©tien, dans son commentaire des CatĂ©gories d'Aristote; et aussi par Jean TzetzĂšs, auteur byzantin du dĂ©but du XIIĂšme siĂšcle de notre Ăšre, dans ses Chiliades VIII, 973, oĂč on la trouve sous la forme complĂšte. Les deux premiĂšres rĂ©fĂ©rences proviennent de commentaires d'oeuvres d'Aristote, et de fait, on trouve le terme ageĂŽmetrĂštos chez lui, par exemple dans les Seconds analytiques, I, XII, 77b8-34, oĂč le mot figure 5 fois en quelques lignes, mais il ne fait jamais rĂ©fĂ©rence, dans ses oeuvres conservĂ©es du moins, Ă  cette inscription au fronton de l'AcadĂ©mie, oĂč il Ă©tudia, enseigna et vĂ©cut prĂšs de 20 ans. V. M A. V. Commentaire de notre V.M. Al Ecker Avec un G majuscule comme GĂ©omĂ©trie
 Sans doute nĂ©e sur les bords du Nil, la gĂ©omĂ©trie prendra sa vraie dimension de science dans le monde grec. A l'origine elle est l'art d'arpenter la terre, histoire de la mesurer en long, en large et en travers pour mieux rĂ©pondre Ă  l'une des grandes constantes du vivant, la possession d'un espace, bien sĂ»r. Mais c'est aussi l'art de reprĂ©senter, le plus rationnellement possible, le rĂ©el, afin d'en avoir une vue d'ensemble, et de lui donner, sinon un sens, au moins une dimension. C'est donc une maniĂšre concrĂšte de conceptualiser le monde et l'abstraction mathĂ©matique, sachant que le scientifique le plus spĂ©culatif ne rĂȘve toujours que d'une chose voir le rĂ©sultat de sa pensĂ©e. Ainsi, le simple ruban de Moebius, dans lequel le bas est en haut, et inversement, ne se comprend bien qu'en le voyant reprĂ©sentĂ©. Aujourd'hui encore les cosmologistes les plus avancĂ©s sur les thĂ©ories de la naissance de l'univers s'attachent nĂ©anmoins les services de puissants ordinateurs capables de "dessiner" les formes de leurs thĂ©ories les plus Ă©chevelĂ©es. Ainsi, par exemple, Stephen Hawking eut-il besoin de son ami Roger Penrose pour se donner une "idĂ©e visible", Ă  partir de ses thĂ©ories mathĂ©matiques, de ce que pourrait ĂȘtre une singularitĂ© possible ayant participĂ© Ă  la crĂ©ation du monde. Platon conviait donc dans son AcadĂ©mie, non pas le notaire qui stabilise le droit, ni le gĂ©omĂštre en grec guĂ©omĂštrĂšs qui fige le territoire, mais bien l'arpenteur d'espaces, le gueometretos celui qui, en "gĂ©omĂ©trisant" au figurĂ©, est capable d'exprimer le spectacle du cosmos, tant dans le domaine du visible que dans le monde des idĂ©es... RF BB TVFBB - dans Vie du blog-notes
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Nulnentre ici s'il n'est gĂ©omĂštre; nul n'entre ici s'il n'est que gĂ©omĂštre. Sujets / Divers / Autres sujets.. Un dĂ©but de problĂ©matisation Si cette question se pose, c’est parce que les mathĂ©matiques sont considĂ©rĂ©es comme la connaissance la plus certaine, comme mĂ©ritant le plus pleinement le titre de " science " et de " vĂ©ritĂ© ". Ce qu’on ne met nullement en question, c 31 janvier 2021 7 31 /01 /janvier /2021 1553 Le 31 janvier 2009 Ă  23 h 11 nous lancions le blog avec un premier article intitulĂ©, excusez-nous du peu Que nul n'entre ici... reprenant ainsi, en la faisant notre, la cĂ©lĂšbre formule attribuĂ©e Ă  Platon, Que nul n'entre ici s'il n'est gĂ©omĂštre. Nous ne doutions de rien ! 840 articles, 63 documents et onze ans plus tard, 348 287 lecteurs ont consultĂ© 604 899 pages et le blog du Rite Français est toujours vivant avec un lectorat quotidien en constante augmentation. Nous devrions atteindre les 300 lecteurs diffĂ©rents par jour cette annĂ©e. 257 fidĂšles lecteurs sont abonnĂ©s* et avertis Ă  chaque parution d'un nouvel article. RĂ©guliĂšrement des articles du blog sont "repostĂ©s" par d'autres sites maçonniques. Le blog nous vaut un abondant courrier venant d'horizons maçonniques trĂšs variĂ©s — GLUA, GLNF, GODF, GLF, GLCS, GLFF, DH, GLRF — et de quelques autres dont nous ignorions l'existence ! Le blog est sans frontiĂšre, lu sous toutes les latitudes GuinĂ©e, SĂ©nĂ©gal, CĂŽte d'Ivoire, Ile de la RĂ©union, Ile Maurice, Canada, Guadeloupe, Saint-Martin, Belgique, Italie, Espagne, Royaume Uni, Pologne, Suisse, RĂ©publique TchĂšque etc. Une mention particuliĂšre pour les FF. de la Erasmus Roterodamus Ă  l'Orient d'Ustron en Pologne qui nous suivent et nous ont offert cette porcelaine maçonnique Ă  l'occasion du dixiĂšme anniversaire de leur Loge. Nous recevons rĂ©guliĂšrement leur newsletter... heureusement les traducteurs automatiques fonctionnent car nos connaissances de la langue polonaise sont Ă  tout le moins rudimentaires. Quelques profanes fĂ©rus de symbolique ou qui s'interrogent avant de se dĂ©cider Ă  frapper Ă  la porte d'un Temple nous visitent rĂ©guliĂšrement. Nous en avons parrainĂ©s plusieurs et Ă©tabli des liens fraternels. Merci Ă  tous de votre fidĂ©litĂ© et de votre chaleureuse fraternitĂ© qui nous est prĂ©cieuse. Vivat, vivat, semper vivat. Votre serviteur RF BB ex tvfbb, webmaster *L'abonnement est bien sĂ»r gratuit. En donnant votre adresse mail vous serez averti Ă  chaque nouvelle parution sur le blog NB vos commentaires sont toujours les bienvenus. Merci de nous les communiquer exclusivement par mail Ă  l'adresse habituelle tvfbb[x] en remplaçant bien sĂ»r les crochets et le x par l'arobase bien connu Nous mettons la derniĂšre main Ă  l'article intitulĂ© RĂ©cit d'un voyage initiatique » qui devrait paraĂźtre demain avant le coucher du soleil. Trois Pas en Loge Bleue Fondamentaux du Rite Français Dans ce premier tome consacrĂ© Ă  la pratique du Rite Français l'auteur* s'est attachĂ© Ă  mettre Ă  la disposition des jeunes maçons et des moins jeunes, l'ensemble des usages et des fondamentaux indispensables pour trouver sa place en Loge et vivre pleinement chaque Tenue. Les Officiers y trouveront une description prĂ©cise de chaque office et des conseils pour rendre la Loge "juste et parfaite". Format 230 x 150 mm ; pages Prix public 22 euros Rite Français Sens et Symbolique Partant du principe qu'il faut comprendre ce que l'on fait pour bien le faire, l'auteur* nous prĂ©sente dans ce deuxiĂšme tome, les outils nĂ©cessaires Ă  la comprĂ©hension du Rite et Ă  l'utilisation des symboles. AprĂšs avoir donnĂ© les clefs pour saisir le sens profond des diffĂ©rents temps d'une Tenue au grade d'apprenti, il aborde ensuite la symbolique maçonnique et en particulier celle de la lumiĂšre propre au Rite français, en Ă©tudiant les liens qui nous rattachent aux bĂątisseurs de cathĂ©drales. Il apporte d'autre part un Ă©clairage symbolique sur le Tableau de Loge et les Ă©lĂ©ments figurĂ©s qui le composent. Une approche symbolique intĂ©ressante du Rite français. Ce livre a reçu le Prix Blaise Pascal Arverna Masonnica, 2019 Format 230 x 150 mm ; 232 pages ; Prix public 22 euros L'auteur* entrĂ© en maçonnerie il y a plus de trente ans, le RF Bernard B. s'est passionnĂ© pour le Rite français. VĂ©nĂ©rable Ă  plusieurs reprises, il est aujourd'hui PrĂ©cepteur provincial de ce Rite et se consacre Ă  apporter son aide Ă  l'instruction des jeunes FrĂšres. Commande soit directement auprĂšs de l'auteur par mail Ă  l'adresse ou en cliquant ICI pour le tome I et LA pour le tome II ​ RF BB Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine - dans Vie du blog-notes Speusippeet les analyses de la RĂ©publique 2. La mĂ©thode gĂ©omĂ©trique appliquĂ©e au monde et aux principes III - De l’Ancienne Ă  la Nouvelle AcadĂ©mie 1. « Que nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre » 2. La Nouvelle AcadĂ©mie contre l’usage dogmatique de la gĂ©omĂ©trie 3. La critique des principes des mathĂ©matiques
4 Que nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre que signifie cette cĂ©lĂšbre phrase de Platon ? Comment l’interprĂ©ter ? Tentative d’explication. Que nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre » est la cĂ©lĂšbre inscription que Platon aurait fait graver Ă  l’entrĂ©e de l’AcadĂ©mie, son Ă©cole d’AthĂšnes. Platon 428-348 av. J-C est un idĂ©aliste. Dans l’AllĂ©gorie de la caverne, il invite chacun Ă  faire la diffĂ©rence entre le monde du sensible tout ce qui est perceptible par les sens, source d’erreur et d’illusion,et le monde des idĂ©es pures rĂ©gi par la raison, c’est le monde du vrai, du beau, du bien et du juste. Or, on peut assimiler le monde des idĂ©es pures et raisonnables Ă  la gĂ©omĂ©trie. En effet, raison est synonyme de construction logique, mathĂ©matique, dĂ©montrable, Ă  l’image des thĂ©orĂšmes de gĂ©omĂ©trie. Que nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre » constitue donc un rappel Ă  l’ordre Platon n’accepte dans son Ă©cole que ceux qui font preuve de discernement, c’est-Ă -dire ceux qui savent manier les objets de la pensĂ©e sans passion, sans affect, sans prĂ©jugĂ©. Entrons plus en dĂ©tails dans la signification de cette cĂ©lĂšbre phrase de Platon. Lire aussi nos articles sur la gĂ©omĂ©trie et sur le mĂ©canisme de nos perceptions. A l’origine, la gĂ©omĂ©trie du grec geĂŽmetrĂȘs mesure de la terre est la science de la mesure des terrains. Le terme peut aujourd’hui ĂȘtre dĂ©fini comme la science de l’espace ». A noter que Pythagore, ThalĂšs et Euclide sont les principaux fondateurs de la gĂ©omĂ©trie. La gĂ©omĂ©trie se fonde sur un raisonnement abstrait. Il s’agit de manipuler des objets imaginaires dont les caractĂ©ristiques sont parfaites. La reprĂ©sentation graphique de ces objets n’est quant Ă  elle jamais parfaite, elle permet simplement de se reprĂ©senter schĂ©matiquement ou symboliquement les objets Ă©tudiĂ©s. La gĂ©omĂ©trie peut aussi avoir des applications concrĂštes, par exemple Ă  travers l’architecture. La gĂ©omĂ©trie constitue donc un certain rapport Ă  la matiĂšre elle ne la nie pas mais l’idĂ©alise. Elle est aussi une invitation Ă  voir la perfection cachĂ©e dans la matiĂšre ; elle est l’interface entre la matiĂšre et le divin. La philosophie prĂ©sente de nombreuses similitudes avec la gĂ©omĂ©trie comme cette derniĂšre, elle utilise des outils, se fixe des rĂšgles, s’appuie sur des mĂ©thodes pour arriver Ă  la connaissance ou Ă  la dĂ©monstration d’une vĂ©ritĂ©. Par exemple, la philosophie Ă©tudie des objets mentaux qui peuvent faire penser Ă  des figures gĂ©omĂ©triques. Comme le gĂ©omĂštre, le philosophe utilise la mesure, la comparaison, le modĂšle, la ressemblance, la vĂ©rification ou l’analogie. Perceptions vs. gĂ©omĂ©trie. Nos perceptions sensibles sont trĂšs Ă©loignĂ©es de la gĂ©omĂ©trie. Alors que l’espace gĂ©omĂ©trique est continu, infini et homogĂšne, nos perceptions dĂ©forment sans cesse le rĂ©el. Par sa formule que nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre », Platon nous encourage Ă  dĂ©passer le stade des sensations pour accĂ©der Ă  l’intelligible pur. Il nous incite Ă  passer du partiel Ă  l’universel, du relatif Ă  l’absolu, et donc de l’erreur Ă  la vĂ©ritĂ©. Une vĂ©ritĂ© qui ne dĂ©pend pas de nous, mais qui doit s’imposer Ă  tout ĂȘtre sensĂ©. Raisonner en gĂ©omĂštre, c’est donc renoncer Ă  la part illusionnĂ©e de nous-mĂȘmes, celle qui nous fait aborder le monde par les fausses Ă©vidences, l’ego, les habitudes, les impressions, les stĂ©rĂ©otypes, les prĂ©jugĂ©s, les affects ou les passions. C’est laisser son individualitĂ© le moi » partiel Ă  la porte de l’
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