Sivous n'avez pas de limousine ou d'ami pour vous conduire, assurez-vous de ne pas trop boire (voire pas du tout) Ă  la rĂ©ception de mariage. Je sais que cela semble ĂȘtre du bon sens, mais vous seriez surpris de voir combien de couples ne prĂ©voient pas d'avance pour cela. Et une nuit de noces dangereuse n'est pas une bonne nuit de noces.
DEUX FAVORITES MADAME DE BALBI ET MADAME DE POLASTRON Si dans cette troupe brillante de jeunes femmes, qui embellirent les derniers jours de la cour de Versailles, la comtesse de Polastron[1] nous a attirĂ©s par le charme de sa grĂące mĂ©lancolique et tendre, il est une autre figure qui trouve sa place auprĂšs d’elle. Cette sĂ©duisante physionomie qui mĂ©rite de nous retenir, non pour faire ressortir une ressemblance, mais pour marquer un piquant contraste, c’est Anne JacobĂ© de Gaumont la Force comtesse de Balbi, toute-puissante favorite du Comte de Provence[2]. Mme de Balbi connut la plus haute faveur en mĂȘme temps que la fille du comte d’EsparbĂšs de Lussan, mais c’est lĂ  le seul rapprochement qu’on puisse Ă©tablir entre elles. Leurs goĂ»ts, leur tempĂ©rament offrent les plus frappantes divergences, et si, durant un temps, les fortunes sont Ă©gales, elles ne servent qu’à accentuer encore une rivalitĂ©, pour ne pas dire une hostilitĂ© qui ne cessera de se traduire Ă  Versailles comme en exil. En suivant les deux femmes Ă  travers toutes les phases de leur existence accidentĂ©e on peut voir qu’à aucun moment on ne les trouvera rĂ©unies et que dans nulle circonstance on ne les rencontrera amies ou alliĂ©es. DĂšs le dĂ©but, leurs devoirs respectifs doivent d’ailleurs servir l’antipathie de leurs caractĂšres, car les deux maisons auxquelles elles sont attachĂ©es ne fusionnent que rarement et ne s’apprĂ©cient guĂšre. Tandis que Mme de Polastron fait partie du service de la Reine, Mme de Balbi est dame d’atours de Madame, Comtesse de Provence. La premiĂšre est Ă©troitement liĂ©e Ă  la famille de Polignac dont elle est la proche parente, dont elle partage les inimitiĂ©s et les affections, les faveurs et les Ă©preuves. La seconde au contraire est Ă  la tĂȘte de la sociĂ©tĂ© du Comte de Provence, sociĂ©tĂ© qui fait aux Polignac une guerre sourde, mais incessante. Dans les premiĂšres annĂ©es de son arrivĂ©e Ă  Versailles, en effet, Marie-Antoinette a vĂ©cu dans l’intimitĂ© de son beau-frĂšre et de sa belle-sƓur ; mais la diffĂ©rence d’idĂ©es, de goĂ»ts et de sentimens a promptement amenĂ© un refroidissement que le temps n’a fait qu’accentuer ; aux affectueux rapports d’autrefois a succĂ©dĂ© une froideur mĂȘlĂ©e de mĂ©fiance. Mme de Polastron est de toutes les fĂȘtes et prend part Ă  toutes les rĂ©jouissances, elle patine sur la piĂšce d’eau des Suisses, elle danse aux bals intimes de la Reine et elle joue avec elle la comĂ©die Ă  Trianon. C’est en distractions moins futiles que la comtesse de Balbi dĂ©pense son activitĂ© inlassable et occupe son esprit avisĂ©. D’ailleurs, attachĂ©e Ă  la maison de JosĂ©phine-Louise de Savoie, elle ne peut qu’imiter sa rĂ©serve et suivre son exemple. C’est donc seulement comme spectatrice qu’elle se mĂȘle de temps Ă  autre Ă  la troupe de la Reine, puisque Monsieur interdit Ă  son Ă©pouse de figurer au nombre des actrices. La gravitĂ© et la prĂ©coce sagesse du frĂšre de Louis XVI rĂ©prouvent ces futiles passe-temps qu’il juge, non sans raison peut-ĂȘtre, incompatibles avec la dignitĂ© royale. Il estime qu’il est regrettable de renverser brusquement les barriĂšres prudemment Ă©levĂ©es jadis entre les souverains et leurs sujets, et la suite des Ă©vĂ©nemens ne viendra malheureusement que trop vite justifier le bien fondĂ© de ses alarmes ! Le caractĂšre de la liaison princiĂšre de chacune des deux favorites est lui-mĂȘme essentiellement diffĂ©rent Louise d’EsparbĂšs demeure volontairement dans l’effacement, ne trouvant de satisfaction que dans le commerce de ses amies et aux cĂŽtĂ©s du Comte d’Artois auprĂšs duquel elle veut ĂȘtre toujours et sans cesse. Ce n’est ni un caprice des sens, ni un calcul d’intĂ©rĂȘt qui a triomphĂ© de ses scrupules. Pendant de longs mois, la jeune femme a rĂ©sistĂ© Ă  sa cour assidue et pressante, mais dans ces rĂ©unions journaliĂšres oĂč la familiaritĂ© rĂ©sulte de l’intimitĂ©, le sentiment n’a pas tardĂ© Ă  Ă©clore. Elle n’a pu rester insensible Ă  l’admiration d’un prince jeune et sĂ©duisant, dont toutes les femmes autour d’elle souhaitaient les hommages et se disputaient les sourires, et elle a Ă©tĂ© touchĂ©e peu Ă  peu par la constance de cet esprit frivole, de ce cƓur volage que rien si longtemps n’avait pu fixer d’une maniĂšre durable. C’est presque Ă  son propre insu qu’elle se laissera aller Ă  rĂ©pondre aux avances du Comte d’Artois et tous deux s’embarqueront sans y songer dans une liaison qui durera toute leur vie ! La chute de la douce Louise dans les bras de son vainqueur sera presque inconsciente et dĂšs le lendemain de cette dĂ©faite qui pour tant d’autres eĂ»t Ă©tĂ© un triomphe, elle n’aura plus qu’un dĂ©sir, c’est de vivre dans la retraite pour se consacrer tout entiĂšre Ă  son amour. Elle a trouvĂ© un aliment Ă  ce besoin d’affection et de dĂ©vouement qui la dĂ©vorent et qui suffiront dĂ©sormais Ă  remplir son existence. Elle vivra dans un effacement volontaire, Ă©trangĂšre Ă  toute intrigue, se tenant en dehors de toutes les combinaisons et de tous les rouages compliquĂ©s de la politique. Elle ne voudra qu’aimer, et, comme cette douce La ValliĂšre jadis aimĂ©e du grand roi, elle ne dĂ©sirera pas toucher aux choses de ce monde, toute son ambition rĂ©side dans son cƓur ! La mort mĂȘme ne viendra pas briser les liens qui l’auront unie Ă  son amant pendant vingt annĂ©es de son existence. A son lit de mort, rĂ©signĂ©e et repentante, pourtant, elle ne pourra se rĂ©soudre Ă  dĂ©tester ses anciennes faiblesses et tout en le ramenant Ă  Dieu elle fera jurer Ă  son prince une fidĂ©litĂ© Ă©ternelle Ă  son souvenir. Tout Ă  Dieu ! » lui dira-t-elle dans sa recommandation suprĂȘme, et jusqu’à son dernier jour le Comte d’Artois tiendra religieusement sa promesse. Ce n’est pas aux Ă©lans de son cƓur qu’a obĂ©i tout d’abord Mme de Balbi en s’attachant au Comte de Provence, et si elle a Ă©tĂ© attirĂ©e par les brillantes facultĂ©s intellectuelles du futur Louis XVIII, elle a surtout Ă©tĂ© sĂ©duite par la situation prĂ©pondĂ©rante qu’elle va trouver auprĂšs de lui. Encore presque une enfant, elle a su plaire Ă  Madame par la gentillesse de ses maniĂšres, l’originalitĂ© de ses remarques et la vivacitĂ© de ses propos ; mais une fois en possession de la charge qu’elle a obtenue auprĂšs d’elle en dĂ©pit de tous les obstacles, elle s’aperçoit bien vite que la seule protection de JosĂ©phine-Louise de Savoie serait insuffisante pour lui permettre de se tailler un rĂŽle Ă  sa hauteur. Entre ces deux Ă©poux qu’elle a promptement jugĂ©s Ă  leur valeur et qu’elle voit si mal assortis, son choix est vite fait ; c’est le Comte de Provence qu’elle va essayer de conquĂ©rir, et c’est la faveur de sa femme qui lui permettra de gagner peu Ă  peu ses bonnes grĂąces. Jusque-lĂ , le Comte de Provence s’est montrĂ© peu sensible aux attraits du beau sexe et son tempĂ©rament comme son goĂ»t lui ont fait rechercher les satisfactions de l’esprit plutĂŽt que les plaisirs des sens ; mais Mme de Balbi ne se dĂ©courage pas pour si peu, quelques semaines suffiront pour que le prince, sĂ©duit tout d’abord par son intelligence, soit conquis complĂštement par sa beautĂ©. Parvenue au premier plan, elle donne libre cours Ă  son activitĂ© fiĂ©vreuse, Ă  son amour du commandement, Ă  sa passion pour l’intrigue ; elle se mĂȘle Ă  toutes les affaires, elle conseille, elle discute et elle agit. A l’encontre de la languissante amie du Comte d’Artois, au lieu d’une voix qui volontairement s’éteint, elle fera entendre les accens d’une Ă©nergie qui se dĂ©pense. Et malgrĂ© cette activitĂ© dĂ©vorante, cette existence agitĂ©e et ces bruyantes aventures, de ces deux femmes si dissemblables, la favorite du Comte de Provence n’est pas celle qui disparaĂźtra la premiĂšre. Mme de Polastron mourra jeune, incapable de supporter les maux physiques et les peines morales qui l’ont accablĂ©e d’un poids trop lourd ; Mme de Balbi au contraire traversera les rĂ©volutions et les Ă©meutes, elle verra les rĂ©gimes se succĂ©der, et, jusqu’à un Ăąge avancĂ©, vivra d’une vie ardente, intriguant, plaidant, rĂ©clamant sans relĂąche, toujours caustique, l’Ɠil vif et la repartie prompte. MĂȘme dans les plus petits dĂ©tails, la divergence de goĂ»ts des deux femmes reste complĂšte, pour la dame d’honneur de la Reine, comme pour la dame d’atour de Madame. Le jeu est exigĂ© par la mode, c’est une quotidienne distraction obligatoire et le plus habituel passe-temps Ă  la Cour ; mais tandis que Mme de Polastron s’en plaint comme d’une charge onĂ©reuse Ă  sa bourse et dont son budget se trouve fĂącheusement grevĂ©, Mme de Balbi est joueuse enragĂ©e ; elle joue Ă  Versailles, Ă  Coblentz, Ă  Londres et Ă  Paris. Le creps, le whist, le quinze, le cavagnol lui sont Ă©galement familiers, et l’inventaire de son mobilier dans chacune de ses rĂ©sidences successives nous donne l’énumĂ©ration curieuse des nombreuses tables Ă  jeu qui garnissent chaque piĂšce, depuis l’antichambre jusqu’aux cabinets de toilette. La vieille monarchie qui s’écroule la trouve les cartes Ă  la main, elle traverse ainsi l’émigration et, au retour, elle abat encore des cartes. Le vice » est Ă  la mode ; malgrĂ© les efforts impuissans du vertueux Louis XVI, la Reine et ses belles sƓurs sont les premiĂšres Ă  donner ce funeste exemple. Toutes les jolies femmes jouent avec fureur et se lamentent aprĂšs la perte inĂ©vitable. Les louis glissent entre les doigts roses, » dit un contemporain. Entre les favorites des deux princes, — eux-mĂȘmes si dissemblables par leurs goĂ»ts, leurs allures et leurs aspirations, — la nature semble avoir prĂ©parĂ© ce contraste. A la fille des d’EsparbĂšs de Lussan, blonde, de ce blond cendrĂ© oĂč tout est douceur et lumiĂšre, elle avait donnĂ© l’exquise joliesse, la grĂące attendrie et charmante, en lui refusant le don et le goĂ»t de l’intrigue. A la descendante des Caumont la Force elle avait dispensĂ© une beautĂ© toute d’énergie et de vigueur, des yeux de velours, avec une taille de nymphe, une dĂ©marche triomphante et une Ă©lĂ©gance accomplie. Son portrait que je dois Ă  l’obligeante amabilitĂ© de son petit-neveu, le duc de la Force, la reprĂ©sente en robe de linon, la lĂšvre souriante, l’Ɠil moqueur et l’air mutin. Le feu de la passion brille dans le regard, et la physionomie tout entiĂšre reflĂšte la volontĂ©, l’ardeur et l’intelligence. La finesse du nez lĂ©gĂšrement relevĂ©, les fossettes qui se creusent dans les joues rondes, tout semble concourir Ă  la perfection de ce frais et dĂ©licieux visage. De ses doigts fuselĂ©s, elle croise sur son sein demi-nu un fichu de gaze blanche d’oĂč s’échappe un bout d’épaule ronde, et un ruban ponceau retient imparfaitement l’abondante masse de ses cheveux de brune piquante. Il suffit de contempler ce portrait empreint Ă  la fois de tant de coquetterie et d’abandon pour deviner quel dut ĂȘtre l’empire d’une femme qui rĂ©unissait Ă  la fois tant d’attraits et tant d’intelligence, qui joignait tant de grĂące provocante Ă  tant d’esprit et de tĂ©nacitĂ©. A cet esprit Ă©tincelant tous ses contemporains sont unanimes Ă  rendre hommage. Elle est plus pressĂ©e de parler que d’entendre, » dit le vicomte de Neuilly, mais on est toujours fĂąchĂ© quand elle se tait. » Aux charmes de la figure et de l’esprit, elle joignait la coquetterie, » ajoute le marquis de Contades. C’était un esprit fier et charmant, » tĂ©moigne Hyde de Neuville, et tous ceux qui l’approchent sont d’accord pour dĂ©clarer que, quelle que soit la sĂ©duction qu’elle dĂ©gage, son esprit surpasse sa beautĂ©. » Ces prĂ©cieux dons naturels qui lui ont Ă©tĂ© si libĂ©ralement dĂ©partis par la nature, nous la verrons en user largement, mais sans qu’ils soient jamais dĂ©parĂ©s par l’ombre d’une bassesse. Comme toutes les femmes habituĂ©es Ă  dominer, elle ne sait guĂšre se plier Ă  aucune contrainte, et supporte impatiemment tout ce qui met obstacle Ă  ses caprices ou Ă  ses volontĂ©s. On la voit alors s’emporter contre qui lui rĂ©siste ; et ses colĂšres sont si violentes, qu’elles ne s’arrĂȘtent devant rien, pas mĂȘme, et c’est son Ă©loge, devant son intĂ©rĂȘt. Volage par tempĂ©rament, sa morale n’est pas sĂ©vĂšre et s’accommode volontiers des principes de large indulgence qui sont ceux du monde qui l’entoure, mais elle ne fait qu’obĂ©ir aux mƓurs de l’époque et n’a pas de raison pour se montrer plus austĂšre que ses contemporains. AssurĂ©ment elle n’aura trop souvent d’autre rĂšgle que son bon plaisir, d’autre frein que sa fantaisie, et lorsqu’elle obĂ©ira Ă  des Ă©lans irraisonnĂ©s, elle n’attachera aux faiblesses du cƓur qu’une importance secondaire. Mais si elle ne brille ni par sa vertu, ni par sa constance, combien en est-il parmi ses compagnes qui donnent un meilleur exemple dans cette cour galante oĂč l’amour est si fort en honneur ? En tout cas, elle a une supĂ©rioritĂ© qui la distingue de beaucoup d’autres, c’est que l’amour dans son cƓur ne fait pas tort Ă  l’amitiĂ© ; aussi, dans tous les temps et Ă  toutes les Ă©poques, elle gardera des affections trĂšs sĂ»res qui lui demeureront inĂ©branlablement attachĂ©es. Cette femme coquette et lĂ©gĂšre, ambitieuse et fantasque, est une amie fidĂšle et sĂ»re, constante dans ses attachemens. L’empire qu’elle exerçait sur le Comte de Provence s’explique donc aisĂ©ment. Rebelle aux exercices physiques que son prĂ©coce embonpoint lui avait de bonne heure rendus difficiles, vivant pour ainsi dire dans son salon oĂč il se plaisait aux fines Ă©pigrammes et aux piquantes reparties, le prince trouvait en Mme de Balbi la rĂ©union parfaite de tout ce qu’il aimait, la beautĂ© accomplie, l’élĂ©gance raffinĂ©e, le charme des maniĂšres, la distinction et la subtilitĂ© de l’esprit. Aussi quel attachement il lui avait vouĂ© ! DĂšs le matin, Ă  son rĂ©veil, c’est d’elle qu’il s’entretient avec son mĂ©decin BeauchĂȘne qui est aussi le sien et toutes ses soirĂ©es, d’une façon invariable, se passent au foyer de sa bien-aimĂ©e favorite ! Il n’est pas d’éloges qu’il ne fasse de la splendeur de ses cheveux, de la perfection de ses bras et de ses mains, des attraits de toute sa personne. Mais plus encore que sa beautĂ©, il admire ses rares qualitĂ©s intellectuelles ; ses spirituelles reparties le charment, sa conversation le retient. Quand elle parle, ses moindres mots sont empreints d’une originalitĂ© piquante, elle a sur les choses et sur les gens des aperçus inattendus qui n’appartiennent qu’à elle, et elle est douĂ©e d’une perspicacitĂ© souvent inquiĂ©tante pour ses interlocuteurs. Sa mobilitĂ© d’esprit est aussi frappante que celle de son visage qui sait exprimer en quelques secondes les sentimens les plus divers, et la seule critique qu’on pourrait faire de cette verve inlassable et Ă©tincelante, c’est que la favorite effleure les sujets les plus dissemblables sans avoir le temps de les approfondir. Telle qu’elle est, avec ses qualitĂ©s et ses dĂ©fauts qu’elle exagĂšre souvent sans mesure, Anne de Caumont la Force dominera pendant quinze annĂ©es le Comte de Provence d’une façon absolue, et lorsque, jaloux de cette influence qui nuit Ă  la sienne et se met en travers de ses ambitions, d’Avaray parviendra Ă  les Ă©loigner l’un de l’autre en grossissant les inconsĂ©quences de la favorite, en se faisant l’écho de l’histoire jamais prouvĂ©e des jumeaux de Rotterdam, ce sera pour le Comte de Provence un dĂ©chirement inexprimable ! Ce prince plus spirituel que tendre, plus diplomate qu’amoureux, a alors des accens de douleur sincĂšre et de rĂ©elle affliction, et lorsque d’Avaray insiste sur cette naissance prĂ©tendue, c’est avec un morne dĂ©sespoir qu’il lui dit Ne m’accablez pas ! » Mme de Balbi Ă©tait trop en vue pour ne pas exciter la jalousie et l’envie, mais elle Ă©tait si prompte Ă  la riposte qu’on ne se risquait guĂšre Ă  la provoquer ostensiblement. Sans ĂȘtre mĂ©chante, elle avait le trait piquant, et il Ă©tait plus prudent de ne pas s’exposer ouvertement Ă  ses vengeances ou Ă  ses railleries. Aux charmes de la figure et de l’esprit, a dit d’elle le comte de Neuilly, elle joignait la coquetterie et un fonds de mĂ©chancetĂ© qui la poussait Ă  se compromettre elle-mĂȘme pour nuire aux femmes qu’elle n’aimait pas et il y en avait beaucoup et aux hommes qu’elle n’aimait plus. » Spirituelle, nous l’avons dit, elle l’était fort ; c’est elle qui plus tard dĂ©clarera Ă  la jeune Mme de MaillĂ© la Tour Landry lui faisant sa visite de noces Madame, vous passez la permission d’ĂȘtre jolie, » ce dont la jeune marquise interloquĂ©e fut Ă  la fois confuse et charmĂ©e. On craignait ses traits acĂ©rĂ©s Madame, je vous recommande ma rĂ©putation, » lui disait une jeune femme en quittant un salon oĂč elle laissait la comtesse. RĂ©pondant Ă  Mme de Matignon qui lui reprochait des mĂ©disances, elle lui demandait avec calme Eh bien ! sommes-nous quittes ? » Est-il Ă©tonnant d’aprĂšs cela que le comte de Neuilly ait Ă©crit MĂȘme dans ses instans de bonhomie, si on la regarde, on retrouve un certain sourire qui avertit que la malice n’est pas loin. » Que ce fĂ»t pour se venger de ses mots piquans et de ses sarcasmes, ou par un excĂšs de jalousie suscitĂ©e par sa longue faveur, la calomnie s’acharna traĂźtreusement sur Anne de Cau-mont la Force. KagenƓck et Bachaumont, — et aprĂšs eux, nombre d’historiens, — lui ont reprochĂ© d’avoir fait enfermer dans un asile d’aliĂ©nĂ©s son mari qui l’avait surprise en flagrant dĂ©lit et qui semblait peu disposĂ© Ă  accepter son malheur. Toute la procĂ©dure du ChĂątelet et de nombreux dossiers dĂ©posĂ©s aux Archives nationales sont lĂ  pour rĂ©pondre de l’inanitĂ© de cette accusation ; ils contiennent les interrogatoires du comte de Balbi avec le rĂ©cit dĂ©taillĂ© de ses hallucinations maladives, de ses Ă©tonnantes fantaisies et de ses tragiques accĂšs de fureur. On y trouve la preuve palpable que ce malheureux Ă©tait un aliĂ©nĂ© dangereux, que sa femme dut avoir hĂąte de voir Ă©loigner d’elle, et sur l’état de santĂ© duquel tous ses parens maternels et paternels Ă©mirent un avis unanime. On l’a accusĂ©e d’avoir dilapidĂ© les finances de Monsieur, mais on oublie qu’une bonne part des sommes qu’elle reçut du Prince ne furent que de simples avances qu’elle remboursa en partie par la suite. Mme d’AbrantĂšs, qui ne l’aime pas, a Ă©tĂ© jusqu’à l’accuser d’avoir mis le feu elle-mĂȘme Ă  son appartement du Luxembourg pour en faire changer le mobilier et les tentures qui n’avaient pas l’heur de lui plaire. Les dĂ©gĂąts occasionnĂ©s par l’incendie montĂšrent, Ă  l’en croire, Ă  200 000 livres ; mais elle s’est trompĂ©e Ă  la fois sur les dates et sur les chiffres, et les comptes des archives nous apprennent que les dĂ©penses ne dĂ©passĂšrent pas 7 000 livres. Enfin, si elle fut l’objet des libĂ©ralitĂ©s du Comte de Provence et si le Prince vint souvent combler les brĂšches que la passion du jeu faisait Ă  sa bourse, ce fut dans une mesure beaucoup moindre qu’on ne l’a racontĂ©. En tout cas, ce ne fut pas pour thĂ©sauriser qu’elle profita de ses largesses, car, dĂšs son arrivĂ©e en Angleterre au moment de l’émigration, on la voit en proie Ă  la gĂȘne et aux prĂ©occupations d’argent, et, plus tard, lorsque, rentrĂ©e en France, elle s’installera Ă  Versailles, sa situation de fortune demeurera modeste. La pension de 12 000 francs que lui continuera Louis XVIII, malgrĂ© sa disgrĂące, sera sa principale ressource. On a racontĂ© qu’aprĂšs sa rentrĂ©e en France, lorsque par ordre de Bonaparte elle fut exilĂ©e Ă  quarante lieues de la capitale, elle s’installa Ă  Montauban pour y ouvrir une maison de jeu dont elle Ă©tait tenanciĂšre. C’est une calomnie absurde, inventĂ©e de toutes piĂšces. Mme de Balbi s’était retirĂ©e prĂšs de son frĂšre, se rendant seulement chaque Ă©tĂ© chez sa sƓur la marquise de Lordat, au chĂąteau de Bram Aude oĂč la tradition parle encore de son esprit, de son entrain et de son charme. Pendant ses jeunes annĂ©es passĂ©es Ă  Versailles, Mme de Balbi, rieuse, lĂ©gĂšre et frivole, avait pris sans doute une large part aux distractions de cette sociĂ©tĂ© presque uniquement absorbĂ©e par la galanterie et le plaisir, mais il est injuste de l’accabler sous le poids des anecdotes mal fondĂ©es qu’on s’est plu frĂ©quemment Ă  rapporter sur son compte. Faut-il croire Tilly, le beau Tilly, lorsqu’il nous la montre, dans ses MĂ©moires, dĂ©signĂ©e par de transparentes initiales, l’attaquant sous le masque au bal de l’OpĂ©ra et le rendant heureux dĂšs le troisiĂšme rendez-vous ? Ses rĂ©cits sont-ils plus vraisemblables lorsqu’il la dĂ©peint parcourant la nuit les rues de Versailles en quĂȘte d’aventures, et faisant elle-mĂȘme des avances Ă  des amans d’une heure ou d’une nuit ? Ces vaniteuses vantardises ne s’appuient sur aucune preuve, et si, au cours de sa longue carriĂšre, Mme de Balbi fut coupable de faiblesses, si elle se montra inconstante et justifia les jalousies du Comte de Provence par des aventures trop bruyantes, elle ne fut pas l’hĂ©roĂŻne des scĂšnes de lubricitĂ© vulgaire dont parle Tilly, et elle ne descendit jamais Ă  des amours de bas Ă©tage. Quand sonna l’heure de l’émigration, Mme de Polastron s’était Ă©loignĂ©e une des premiĂšres avec cette duchesse de Polignac qui fut si admirĂ©e, tant aimĂ©e, tant pleurĂ©e, et dont le cƓur Ă©galait la beautĂ© elle allait rejoindre le Comte d’Artois. Mme de Balbi, au contraire, installĂ©e Ă  Londres lors des journĂ©es d’Octobre, reprit le chemin de la France sitĂŽt qu’elle apprit la gravitĂ© des Ă©vĂ©nemens qui venaient de se passer ; elle accourut au Luxembourg se ranger aux cĂŽtĂ©s de Monsieur et remplir auprĂšs de Madame les devoirs de sa charge de dame d’atour. Pendant prĂšs de deux annĂ©es, on la verra demeurer ainsi auprĂšs du Comte et de la Comtesse de Provence, et lorsqu’elle part d’une façon dĂ©finitive, c’est pour retrouver Ă  Mons, aprĂšs un voyage sagement calculĂ©, Monsieur qui, sinon plus habile, du moins plus heureux que le roi son frĂšre, a pu quitter Paris et gagner la frontiĂšre sans attirer l’attention des populations sur sa route. Si Mme de Balbi avait joui Ă  Versailles et Ă  Paris d’une influence considĂ©rable, bien autrement grande allait ĂȘtre celle qu’elle devait exercer dĂ©sormais. AprĂšs sa fuite de Paris, elle se rend Ă  Mons, puis sĂ©journe Ă  Bruxelles, Ă  LiĂšge et Ă  Aix-la-Chapelle Ă  la suite du Comte de Provence, puis enfin, le 7 juillet 1791, vient s’installer Ă  Coblentz. C’est dans cette capitale du bon Ă©lecteur ClĂ©ment Wenceslas qu’elle va devenir rĂ©ellement la reine de l’Emigration. La plupart des jolies femmes, elles aussi, sont arrivĂ©es peu Ă  peu ; outre les deux favorites, nombre de divinitĂ©s » apportent la note jolie de leurs Ă©lĂ©gances dans la nouvelle cour. Mme de Lage, Mme de Poulpry, Mme de Boigne, la duchesse de Guiche, toutes les habituĂ©es de la Galerie de bois, sont successivement venues. Mais elles forment surtout la sociĂ©tĂ© de Mme de Polastron, hĂ©ritiĂšre naturelle des traditions des Polignac. Chez Mme de Balbi, il n’y a pas de femmes elles ne sauraient s’accommoder des emportemens de son caractĂšre ni de ses jalousies souvent redoutables. Les deux salons diffĂšrent autant que ceux qui en font la puissance ou l’attrait. Les caractĂšres des deux princes sont restĂ©s comme Ă  Versailles si diffĂ©rens l’un de l’autre ! Parlant toujours et n’écoutant jamais, le Comte d’Artois va bientĂŽt parler d’emporter les retranchemens de Valmy, l’épĂ©e Ă  la main, Ă  la tĂȘte de la noblesse. Il est familier et altier, Ă©lĂ©gant et imposant tout Ă  la fois, et possĂšde au plus haut degrĂ© cette sĂ©duction attirante qui suscite les enthousiasmes et enflamme les courages. Il est tĂ©mĂ©raire et nĂ©gligent, Ă©tourdi et imprudent ; mais Ă  Coblentz, Ă  TrĂȘves et dans tous les campemens d’émigrĂ©s, on ne jure que par lui et aucun prince n’est plus populaire ! » Aussi ces projets d’expĂ©ditions, toujours dĂ©cidĂ©s, sans cesse ajournĂ©s, entretiennent-ils Mme de Polastron dans de perpĂ©tuelles alarmes ! Mme de Balbi, elle, n’éprouve pas les mĂȘmes inquiĂ©tudes et n’a pas Ă  s’associer Ă  des projets guerriers, car le Comte de Provence est totalement dĂ©pourvu des brillantes qualitĂ©s extĂ©rieures de son frĂšre. Jamais il n’avait marchĂ© avec une grande aisance, nous dit un contemporain et, mĂȘme dans sa jeunesse, il n’avait jamais pu monter Ă  cheval sans ĂȘtre aidĂ© pour s’élever sur l’étrier. » À cette Ă©poque de sa vie, son obĂ©sitĂ© avait augmentĂ©, et il Ă©tait devenu lourd et impotent au point d’ĂȘtre dans l’impossibilitĂ© de s’associer Ă  une action belliqueuse. En revanche, son instruction solide, son esprit dĂ©liĂ© et curieux l’avaient prĂ©parĂ© de bonne heure aux finesses de la politique, et c’est par les voies savantes de la diplomatie qu’il prĂ©pare l’exĂ©cution de ses desseins. Dans les circonstances les plus critiques, sa fermetĂ©, sa force d’ñme, sa volontĂ© demeureront inĂ©branlables, et, dans les plus cruelles Ă©preuves, il saura maintenir ses droits, et sauvegarder la dignitĂ© royale en dĂ©fendant sans jamais faillir les prĂ©rogatives dont il aura, en des temps bien difficiles, conservĂ© intact le dĂ©pĂŽt. Le marquis de Contades nous a laissĂ©, dans ses Souvenirs, de piquantes apprĂ©ciations sur la favorite Mme de Balbi, dit-il, femme vraiment extraordinaire par son esprit naturel, a trop marquĂ© Ă  Coblentz, pour que je ne parle pas d’elle, et ce sera, je le jure, avec la plus grande franchise. Jamais femme, peut-ĂȘtre, n’a Ă©tĂ© plus gĂ©nĂ©ralement dĂ©testĂ©e, sans que j’aie pu dĂ©couvrir un fait justifiant cette haine universelle. Je n’allais ni dans un lieu public, ni dans une sociĂ©tĂ© particuliĂšre que je n’entendisse dire du mal d’elle, lui adresser mĂȘme les reproches les plus graves, et je n’ai jamais vu en prouver un seul. Je la dĂ©fendais toujours, car je ne regarde pas comme un tort de ne pas plaire Ă  un public malintentionnĂ©, et je voulais, d’ailleurs, mettre dans le cas de prouver les faits que l’on avançait contre elle. Ils n’étaient jamais appuyĂ©s que sur des on-dit, et des propos des Trois-Couronnes[3]. L’on ne doit, du reste, bien souvent, l’aversion ou la bienveillance gĂ©nĂ©rale qu’à quatre ou cinq personnes. Le bon ton Ă  Coblentz Ă©tait de dire du mal de Mme de Balbi, qui ne faisait point de frais pour faire changer cela. Haute et fiĂšre, sĂ»re de l’attachement de Monsieur, elle bravait l’opinion publique et souriait de voir, le soir, tout ce Coblentz malveillant Ă  ses pieds
 On trouvait que Mme de Balbi se mĂȘlait trop de la maison de Monsieur ; si elle lui a donnĂ© des conseils, ils se sont ressentis Ă  coup sĂ»r de l’énergie de son caractĂšre. PlĂ»t Ă  Dieu qu’une semblable Ă©nergie se fĂ»t communiquĂ©e Ă  tous les souverains, et qu’on eĂ»t toujours Ă©cartĂ© les conseillers trop timides ! Que de femmes Ă  Coblentz ont fait plus de mal que Mme de Balbi et cependant ont trouvĂ© grĂące devant le public, parce qu’elles le soignaient davantage ! » Et Contades continue en prĂ©cisant certains faits qui rĂ©duisent Ă  nĂ©ant bon nombre des reproches dont on l’a abreuvĂ©e. Favorite dĂ©clarĂ©e du prince, elle avait fait de son salon le rendez-vous de la plus brillante sociĂ©tĂ©, le cĂ©nacle oĂč se faisait et oĂč se dĂ©faisait l’opinion. Ecoutons le comte de Neuiliy nous faire le tableau de ces rĂ©unions quotidiennes. Intimement liĂ© avec le fils de la favorite, qui servait, comme lui, dans les gardes du corps de Monsieur, il Ă©tait devenu son insĂ©parable Balbi Ă©tait alors l’enfant gĂątĂ© de sa mĂšre, chez laquelle il nous attirait souvent et oĂč l’on trouvait chaque soir un excellent souper. Monsieur n’y manquait jamais. On y Ă©tait fort gai, je finis par y passer presque toutes mes soirĂ©es. Tous les soirs, quand la comtesse de Balbi avait fait son service auprĂšs de Madame, elle rentrait chez elle, oĂč sa sociĂ©tĂ© s’assemblait, mais d’abord, elle changeait de toilette ; on la coiffait prĂšs d’une petite table qu’on apportait d’une piĂšce voisine, on lui passait ses robes, mĂȘme sa chemise en notre prĂ©sence c’était reçu, et cela nous paraissait si naturel que nous n’y pensions mĂȘme pas. Je dois dire que, malgrĂ© mes yeux assez vifs, je n’ai jamais rien vu de plus que si elle avait eu autour d’elle dix paravens. Nous Ă©tions lĂ , Pire, Balbi et moi, petits garçons sans consĂ©quence bien que portant l’uniforme, et des hommes dĂ©jĂ . Mais Monsieur y Ă©tait aussi et n’y faisait pas plus d’attention que nous. D’ordinaire, il demeurait le des tournĂ©, assis dans un des fauteuils devant la cheminĂ©e, la main appuyĂ©e sur sa canne Ă  pommeau, dont l’ombre, lorsqu’on la projetait en silhouette, formait Je profil de Louis XVI. Il avait la manie de fourrer le bout de sa canne dans son soulier. Pendant la toilette de Mme de Balbi, qui durait Ă  peine dix minutes, la conversation suivait son train sur le mĂȘme ton familier et gai
 On parlait spectacles, musique ; nouvelles de Paris, chansons, fatras, chronique scandaleuse, Monsieur contait des anecdotes d’une maniĂšre ravissante et savait gazer ce qu’elles avaient parfois de graveleux. On jouait Ă  des jeux d’esprit, on remplissait des bouts-rimĂ©s, et Monsieur voulait que nous fissions comme lui. On faisait une lecture, et quelquefois, c’était mon tour. Monsieur me passait le livre. Parfois, il fallait faire des vers, et Son Altesse Royale daignait nous donner des leçons de prosodie. On tirait les suicts au sort
 » Mais frĂ©quemment aussi la soirĂ©e se passe Ă  de plus graves occupations ; on discute les bulletins, on commente les rapports, on apprĂ©cie les Ă©vĂ©nemens survenus. Bien souvent encore, on dresse des tables de jeu, car, nous l’avons vu, Mme de Balbi est joueuse, et elle y met une passion, une furie dont rien ne peut donner l’idĂ©e. Monsieur s’amuse beaucoup de ce qu’il appelle ses bacchanales. Lorsqu’elle perd, il lui tient tĂȘte, et rĂ©ellement, lui seul ose le faire, car elle est terrible dans ses emportemens et ses colĂšres. Mais son crĂ©dit auprĂšs du Comte de Provence lui permet de tout braver. Un petit fait, rapportĂ© par Hyde de Neuville, nous montre quel est son empire sur ce prince. C’était au moment oĂč la RĂ©volution s’en Ă©tait prise, dans sa rage de destruction, au calendrier lui-mĂȘme, et oĂč, sous sa loi inexorable, les mois, les jours et les noms eux-mĂȘmes, venaient de se transformer. Ces extravagantes innovations excitaient Ă  l’étranger le plus vif sentiment de curiositĂ© ; aussi Hyde de Neuville, arrivant Ă  Coblentz, avec l’un de ces nouveaux calendriers rĂ©publicains, obtint, dans la petite cour de Shönbornlust, le plus grand succĂšs. Mme de Balbi, toujours curieuse d’inĂ©dit, n’avait pas dissimulĂ© son extrĂȘme dĂ©sir d’en possĂ©der un exemplaire ; malheureusement, Hyde de Neuville n’avait pas la possibilitĂ© de disposer du sien, et dĂšs le lendemain, il repartait Ă  l’aube. Mais un souhait de Mme de Balbi Ă©tait un ordre pour le Comte de Provence, et le matin, Ă  son rĂ©veil, la favorite recevait le nouveau calendrier objet de son ambition. Mettant Ă  profit les derniĂšres heures de sĂ©jour de Neuville Ă  Coblentz, le prince, avec une galanterie empressĂ©e, s’était mis le soir mĂȘme Ă  la besogne et avait passĂ© la nuit tout entiĂšre Ă  copier tout entier avec une patiente minutie, de son Ă©criture droite et menue, le document dĂ©sirĂ© par sa sĂ©duisante amie. Ce tĂ©moignage de dĂ©licate galanterie est encore en la possession de la comtesse de Bardonnet, petite-fille de Hyde de Neuville, entiĂšrement Ă©crit de la main du futur Louis XVIII. Si on a attaquĂ© Ă  juste titre la moralitĂ© d’Anne de Caumont la Force, en revanche, tous ceux qui l’ont connue, sans exception, ont rendu justice Ă  ses brillantes qualitĂ©s intellectuelles. Par son entrain inlassable, elle savait rendre lĂ©ger le poids de l’exil, et dans les courts billets qu’elle tournait si joliment, on retrouve encore Ă  chaque ligne le charme et la grĂące d’un passĂ© qu’on serait, Ă  cet Ă©gard, heureux de faire revivre ! En voici un entre cent autres, Ă©crit Ă  un ami, quelques annĂ©es aprĂšs Coblentz, pendant son sĂ©jour Ă  Londres Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. VoilĂ  de la sagesse des nations ; mais ce qui est de moi ou senti par moi, c’est la tristesse profonde d’aller passer la journĂ©e Ă  Straumore ! Le duc de Castries et le baron de Roll viennent m’enlever Ă  deux heures, en me promettant de me ramener Ă  deux heures et demie chez Mme de Belzunce. De grĂące, n’allez pas manquer de vous y trouver. Je veux bien dĂ©ranger ma journĂ©e, mais non la perdre
 » Ni la concision, ni le trait final ne manquent Ă  ce billet empreint de cette mordante originalitĂ© qui lui est propre. En Allemagne ou en Italie, en Angleterre ou en Hollande, partout oĂč elle a passĂ©, elle a laissĂ© les mĂȘmes souvenirs. Il semble qu’on n’ait pu l’approcher sans subir son attraction invincible. ExilĂ©e par NapolĂ©on, ou disgraciĂ©e par Louis XVIII, son salon de Montauban ou de Versailles restera un centre intellectuel et brillant et jamais, mĂȘme dans sa vieillesse, elle ne vĂ©gĂ©tera oubliĂ©e. Sa fortune et sa puissance se sont Ă©vanouies, sa jeunesse et sa beautĂ© se sont envolĂ©es, mais son esprit lui est restĂ©, avec de rares qualitĂ©s de dĂ©vouement et de franchise. Aussi, en dĂ©pit de la dĂ©faveur dont elle est l’objet aux Tuileries, ses amis lui demeureront constamment fidĂšles ! Amie aussi chaude qu’ennemie dangereuse, — dira M. de Beaumont-Vassy, — elle rĂ©unissait dans son salon ce qu’il y avait de plus distinguĂ©, et c’était une grande faveur que d’y ĂȘtre admis. Elle savait pratiquer les sĂ©lections le ridicule la frappe, la prĂ©tention la choque, la mĂ©diocritĂ© l’ennuie ! » De telles antithĂšses suffisent Ă  expliquer bien des colĂšres, mais elles rĂ©vĂšlent aussi des qualitĂ©s rares et sĂ©rieuses. Aussi, malgrĂ© les graves accusations auxquelles elle a Ă©tĂ© en butte, malgrĂ© l’emportement de sa nature, malgrĂ© les Ă©garemens de sa conduite, Anne de Caumont la Force nous apparaĂźt-elle toujours triomphante dans la galanterie comme dans l’intrigue ; et Ă  Coblentz ou Ă  Versailles, sachant mener de front les plaisirs et les affaires, dans ce siĂšcle qui fut celui de la causerie par excellence, elle reste reine par la supĂ©rioritĂ© de son intelligence, par le piquant de son esprit Ă©tincelant et par sa sĂ©duction incomparable. VICOMTE DE REISET. ↑ Les Reines de l’Émigration Louise d’EsparbĂšs comtesse de Polastron, par le vicomte de Reiset, tome I, in-8, Emile Paul Ă©dit., 1907. ↑ Le deuxiĂšme tome des Reines de l’Émigration qui doit paraĂźtre dans le courant de l’annĂ©e sera consacrĂ© Ă  Mme de Balbi. ↑ Principal hĂŽtel de Coblentz oĂč se rĂ©unissaient les Ă©migrĂ©s.
LechĂąteau de Grignan est un chĂąteau du XIIe siĂšcle construit sur un piton rocheux dominant Grignan en DrĂŽme provençale, transformĂ© en forteresse au XIIIe siĂšcle par la famille d'AdhĂ©mar . Comment et quand rĂ©diger des remerciements au maire ? Il existe bien des raisons de remercier le maire de votre commune. Celui-ci a pu vous aider Ă  rĂ©soudre un litige suite Ă  un dĂ©pĂŽt de plainte, soutenir votre action, accordĂ© une subvention ou encore mis une salle Ă  disposition de votre association. Vous pouvez bien entendu lui envoyer une lettre de remerciement Ă  l’occasion de ses vƓux annuels. Restez assez bref en allant droit au but, afin que le maire comprenne immĂ©diatement l’objet de vos remerciements. Restez sincĂšre sans ĂȘtre trop Ă©logieux, au risque de paraĂźtre peu crĂ©dible. Rien ne vous oblige Ă  transmettre votre courrier immĂ©diatement. Cependant, le maire sera d’autant plus touchĂ© par votre attention si vos remerciements sont reçus peu de temps aprĂšs le geste qu’il a bien voulu faire Ă  votre Ă©gard. Exemple de lettre de remerciement au maire Nom, prĂ©nom Adresse TĂ©lĂ©phone Email Nom du Maire Adresse Code postal – Ville A [votre ville], Date Objet remerciements Ă  monsieur le Maire Madame / Monsieur le Maire, Par la prĂ©sente, je tiens Ă  vous remercier sincĂšrement pour votre rĂ©activitĂ© et votre Ă©coute. En date du 
, je vous avais effectivement contactĂ© au sujet de mon mĂ©contentement pour 
. C’est avec un immense plaisir et un soulagement inqualifiable que j’ai pu constater que vous avez rapidement pris en compte ma plainte. Votre intervention a Ă©tĂ© trĂšs efficace et pour cela, je renouvelle mes plus vifs remerciements. Veuillez agrĂ©er, Madame / Monsieur le Maire, l’assurance de ma considĂ©ration la plus distinguĂ©e. Signature Conseils Si vous en avez la possibilitĂ©, donnez votre lettre de remerciement en main propre. Le maire verra alors Ă  quel point vous avez pu apprĂ©cier son action. Si vous Ă©crivez pour le compte de votre association, utilisez un papier Ă  entĂȘte sur lequel figure le nom de votre organisation ainsi que la signature de son prĂ©sident.
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1 2Il n’existe pas d’ouvrage d’histoire contemporaine consacrĂ© Ă  la nuit de noces en France. Ceci est Ă  la fois Ă©trange, parce que jusqu’aux annĂ©es 1960, elle concerne la quasi-totalitĂ© de la population, et peu Ă©tonnant, puisqu’on s’attend Ă  ce que le dĂ©roulement de cette nuit si particuliĂšre dans la vie d’un couple, la premiĂšre du mariage, soit peu connu, en raison de sa forte dimension intime. 3PensĂ© comme un travail destinĂ© Ă  Ă©valuer la possibilitĂ© de prendre pour objet la nuit de noces en thĂšse, ce mĂ©moire propose une premiĂšre approche du sujet qui part de la reprĂ©sentation la plus immĂ©diate qu’on peut en avoir l’idĂ©e que la nuit de noces est entourĂ©e de secrets. 4Une premiĂšre partie est consacrĂ©e Ă  un Ă©tat des lieux historiographique et bibliographique, et Ă  une prĂ©sentation des sources mobilisables. De nombreux domaines de recherche sont mis Ă  contribution histoire du corps et de la mĂ©decine, histoire de la famille, de l’amour et de la sexualitĂ©, Ă©tudes sur le genre, Ă©tudes folkloristes et ethnographiques, Ă©tudes littĂ©raires, sociologie, histoire du spectacle
 Quant aux sources, elles sont fort variĂ©es archives, articles de presse, essais, manuels, Ă©crits mĂ©dicaux, biographies, romans, vaudevilles, opĂ©rettes, sources iconographiques et cinĂ©matographiques, etc. Face Ă  cette abondance, il apparaĂźt que le fait de considĂ©rer la nuit de noces comme un sujet tabou est avant tout une idĂ©e reçue qui existait dĂ©jĂ  au XIXe siĂšcle et qui parvenue telle quelle jusqu’à nous. Cette reprĂ©sentation est prise pour objet dans la seconde partie du mĂ©moire, qui interroge les enjeux du secret nuptial. 5En dĂ©pit de leur diversitĂ©, les sources prĂ©sentent une remarquable unitĂ© elles jouent presque toutes du mystĂšre de la nuit de noces, que cela soit pour le dĂ©voiler ou pour le prĂ©server. Il est difficile de trancher d’emblĂ©e le dĂ©bat historiographique houleux qui oppose les tenants de la thĂšse du refoulement global de la sexualitĂ© – destinĂ©e Ă  rester secrĂšte – aux partisans d’une prise en charge inĂ©dite de la sexualitĂ© Ă  partir du XIXe siĂšcle – qui se manifesterait par une multiplication des prises de parole sur le sujet. Le premier chapitre de la seconde partie propose une lecture du sujet Ă  travers la notion de double bind. Ni ceux qui insistent sur la nĂ©cessitĂ© de prĂ©server le secret de la nuit de noces, ni ceux qui entreprennent de le rĂ©vĂ©ler n’y Ă©chappent. La double contrainte de cacher et de dĂ©voiler le secret nuptial se dĂ©ploie dans les sources Ă  travers l’emploi d’un vocabulaire rĂ©current qui dĂ©signe la nuit de noces comme secrĂšte, mais aussi l’attention portĂ©e Ă  cacher aux jeunes filles ses aspects concrets l’acte sexuel, et l’embarras Ă©prouvĂ© par ceux qui tentent de remettre en cause ce silence, dont les enjeux moraux et lĂ©gaux sont prĂ©alablement prĂ©sentĂ©s. Par ailleurs, la transition opĂ©rĂ©e au cours de la nuit entre la sphĂšre publique et la sphĂšre privĂ©e, et l’opposition entre les exigences de la sociĂ©tĂ© qui fait du mariage un Ă©vĂ©nement public et celles du couple qui veut prĂ©server son intimitĂ©, suscitent une curiositĂ© spĂ©cifique, qui fait elle-mĂȘme l’objet de reprĂ©sentations. De nombreuses cartes postales du dĂ©but du XXe siĂšcle prennent ainsi pour objet les pulsions scopiques de voyeurs espionnant le couple Ă  travers le trou de la serrure de la chambre nuptiale. Le chapitre s’achĂšve par une prĂ©sentation de formes de transgression du secret nuptial spectacles Ă©rotiques, etc.. 6Un autre chapitre propose une rĂ©flexion sur les tĂ©moignages personnels, qui sont les sources les plus rares. Il Ă©tudie la dĂ©marche qui consiste, pour les acteurs de la nuit de noces, Ă  dire leur secret. En raison de leur coĂ»t d’énonciation, les rĂ©cits personnels mĂ©ritent d’ĂȘtre distinguĂ©s des autres formes de discours plus gĂ©nĂ©raux ou impersonnels. Le fait de rĂ©vĂ©ler son secret est d’ailleurs toujours prĂ©sentĂ© comme quelque chose d’exceptionnel. Diverses sources sont utilisĂ©es mĂ©moires, journaux intimes, lettres, ouvrages mĂ©dicaux et religieux, articles de journaux, comptes rendus de procĂšs
 Elles permettent d’accĂ©der aux tĂ©moignages personnels de maniĂšre directe quand l’auteur est le protagoniste ou indirecte quand un intermĂ©diaire transmet un rĂ©cit qui lui a Ă©tĂ© confiĂ©. Une importance particuliĂšre est portĂ©e Ă  leur analyse pragmatique il faut lier la production du tĂ©moignage aux intentions de son auteur, qui l’adapte en fonction du destinataire et du contexte d’énonciation confidence Ă  un ami intime, explication Ă  un mĂ©decin soumis au secret professionnel, aveu Ă  un prĂȘtre
. L’étude porte donc sur le contenu des dĂ©clarations, mais aussi sur le but recherchĂ©, et sur le processus d’élaboration et de transcription du rĂ©cit. La fin du chapitre montre de façon plus tranchĂ©e que contrairement Ă  ce que notre imaginaire actuel projette sur la nuit de noces du XIXe siĂšcle, le secret est parfois brisĂ© avec fracas rĂ©vĂ©lations publiĂ©es dans la presse ou divulguĂ©es au tribunal.... 7On peut donc estimer que ce sont les prĂ©cautions prises par ceux qui veulent Ă©voquer le secret nuptial, et les stratĂ©gies qui visent Ă  le mettre en scĂšne, qui, Ă©clipsant le nombre des sources disponibles, ont donnĂ© naissance au mythe tenace de la nuit de noces comme un secret bien gardĂ©.

Noubliez pas d’ĂȘtre prĂ©voyants jusqu’au bout et de planifier quelques dĂ©tails qui feront de votre nuit de noces un moment tout aussi exceptionnel que celui de votre cĂ©rĂ©monie. 10 juil. 2020 - Les prĂ©paratifs de mariage ne s’arrĂȘtent pas Ă  la premiĂšre danse ! N’oubliez pas d’ĂȘtre prĂ©voyants jusqu’au bout et de planifier quelques dĂ©tails qui feront de votre nuit de
Madama Butterfly est un opĂ©ra en trois actes composĂ© par Giacomo Puccini 1858-1924 et reprĂ©sentĂ© pour la premiĂšre fois au Teatro alla Scala de Milan, le 17 fĂ©vrier 1904. Le livret est de Luigi et Giuseppe Giacosa, d’aprĂšs la piĂšce de** David Belasco**, basĂ©e sur une nouvelle de John Luther Long. Ma solitude est vaste comme la mer, plate comme la surface d’un lac, noire comme la nuit et verte comme la bile. »Giacomo Puccini Ă  son librettiste Adami, le 11 mai 1915 **Distribution** Direction - Karel Mark Chichon***Choeur du Metropolitan OperaOrchestre du Metropolitan Opera ** * Madame Butterfly Cio-Cio-San - Kristine Opolais sopranoSuzuki, servante de Cio-Cio-San - Maria Zifchak mezzo-sopranoB. F. Pinkerton, lieutenant de la Marine des Etats-Unis - Roberto Alagna tĂ©norSharpless, consul des Etats-Unis Ă  Nagasaki - Dwayne Croft barytonGoro,* l'entremetteur* - Tony Stevenson tĂ©norLe Prince Yamadori, riche Japonais - Yunpeng Wang barytonLe Bonze,* l'oncle de Cio-Cio-San* - Stefan Szkafarowsky basseKate Pinkerton,* l'Ă©pouse amĂ©ricaine de Pinkerton* - Edyta Kulczak mezzo-soprano**YakusidĂ© ** - Craig Montgomery baryton**Le Commisaire ImpĂ©rial ** - David Crawford basse**L'Officier d'Etat Civil ** - Juhwan Lee barytonLa MĂšre de Cio-Cio-San - Belinda Oswald mezzo-soprano**La Tante de Cio-Cio-San ** - Jean Braham mezzo-sopranoLa Cousine ** - Patricia Steiner sopranoDouleur, l'enfant de Butterfly - Kevin Augustine rĂŽle muet Madame Butterfly **Argument** Acte IUne maison japonaise sur une colline prĂšs de Nagasaki. Le lieutenant de la marine amĂ©ricaine Pinkerton vient de l’acquĂ©rir et il compte y Ă©pouser Cio-Cio San ou Butterfly, une jeune geisha de 15 ans, le matin mĂȘme. L’entremetteur Goro, qui a organisĂ© la vente ainsi que le mariage », fait visiter la maison au nouveau propriĂ©taire. Il lui prĂ©sente les domestiques japonais et en particulier la fidĂšle servante de Butterfly, Suzuki. Sharpless, le consul amĂ©ricain, est invitĂ© aux noces. Il dĂ©sapprouve la conduite de Pinkerton et ce simulacre de mariage. Toutefois, Pinkerton se moque des scrupules de son ami, se dit ensorcelĂ© par la petite japonaise et prĂ©voit dĂ©jĂ , aprĂšs cette brĂšve liaison, d’épouser en vĂ©ritables noces » une amĂ©ricaine. Butterfly arrive, accompagnĂ©e par sa mĂšre et ses amies. AprĂšs les salutations d’usage, Pinkerton fait visiter la maison Ă  sa fiancĂ©e ». Elle y dĂ©pose quelques objets, dont un Ă©tui mystĂ©rieux. Goro apprend Ă  Pinkerton qu’il contient le couteau avec lequel le pĂšre de Butterfly s’est fait Hara-Kiri. Butterfly confie Ă  son futur Ă©poux qu’elle s’est convertie en secret Ă  sa religion. Le reste de la famille et quelques officiels arrivent, la cĂ©rĂ©monie peut avoir lieu. Celle-ci est rapidement expĂ©diĂ©e et le consul Sharpless quitte les lieux non sans avoir encore une fois mis en garde son ami Attention, elle y croit ». Les rĂ©jouissances s’apprĂȘtent Ă  commencer quand l’Oncle Bonze de Butterfly dĂ©barque, furieux, rĂ©vĂ©lant Ă  l’assemblĂ©e que la jeune fille a abandonnĂ© la foi de ses ancĂȘtres. Il la maudit et ordonne Ă  tous de la renier sur le champ. La famille pousse des cris de rĂ©probation et quitte la maison. Pinkerton console Butterfly qui se dit reniĂ©e mais heureuse ». Commence alors leur nuit de noces
 Madame Butterfly Acte I © Acte IIDans la maison, Suzuki prie pour sa maĂźtresse. Pinkerton est parti depuis trois ans, elles vivent Ă  prĂ©sent dans une certaine misĂšre, et Butterfly attend sans rĂ©pit le retour de son mari. Elle refuse de se rendre Ă  l’évidence. Le consul Sharpless arrive, il apporte une lettre de Pinkerton. À la seule vue de la lettre, Butterfly est transportĂ©e de joie. Sharpless est embarrassĂ© car la lettre ne contient pas de bonnes nouvelles pour Butterfly. Pinkerton est bien de retour mais il n’a aucune intention de revenir auprĂšs d’elle. Avant qu’il ait pu lui en dĂ©livrer le contenu, arrive Yamadori, un riche japonais qui demande sans relĂąche la jeune fille en mariage. Celle-ci refuse une fois de plus. AprĂšs le dĂ©part de Yamadori, Sharpless entreprend de lire la lettre Ă  Butterfly qui l’interrompt sans cesse. ExaspĂ©rĂ©, dĂ©sespĂ©rĂ©, Sharpless finit par lui demander ce qu’elle ferait si Pinkerton ne devait jamais revenir. Butterfly chancelle mais se reprend et lui prĂ©sente son petit garçon, nĂ© aprĂšs le dĂ©part de Pinkerton, en demandant si son pĂšre aura le cƓur de l’abandonner. BouleversĂ©, Sharpless promet de transmettre le message et s’en va. On entend le canon du port qui salue l’arrivĂ©e d’un navire. C’est celui de Pinkerton. Butterfly triomphe et ordonne Ă  Suzuki de cueillir toutes les fleurs du jardin pour dĂ©corer la maison. Puis elle revĂȘt sa robe de mariĂ©e, et s’installe avec son enfant et Suzuki derriĂšre une cloison dans laquelle elle a fait trois petits trous pour guetter le retour de son Ă©poux. La nuit est longue, l’enfant et Suzuki se sont endormis. Butterfly, seule, attend toujours
 Kristine Opolais Cio-Cio-San & Roberto Alagna Pinkerton in Puccini’s ©Marty Sohl/Metropolitan Opera Acte IIIL’aube se lĂšve. Butterfly a attendu en vain toute la nuit. Suzuki la persuade d’aller se reposer, lui promettant de l’appeler dĂšs l’arrivĂ©e de Pinkerton. Butterfly part dans sa chambre. Sharpless arrive avec Pinkerton, Suzuki veut prĂ©venir sa maĂźtresse mais ils l’arrĂȘtent. Suzuki aperçoit une jeune femme dans le jardin Kate, l’épouse amĂ©ricaine ». Les deux hommes lui rĂ©vĂšlent qu’ils sont venus pour l’enfant. Pinkerton, accablĂ© de remords et comprenant soudain la cruautĂ© de sa conduite, s’enfuit en laissant Ă  Sharpless le soin de tout arranger. Kate fait promettre Ă  Suzuki d’obtenir l’enfant. Butterfly, rĂ©veillĂ©e, entre et en apercevant le Consul, cherche son mari. Elle dĂ©couvre l’amĂ©ricaine et comprend qu’on lui cache quelque chose. Peu Ă  peu, la rĂ©alitĂ© se fait jour, elle doit renoncer Ă  son mari et lui abandonner leur enfant. Elle accepte Ă  une condition qu’il vienne lui-mĂȘme chercher son fils. Sharpless et Kate partent. Elle ordonne Ă  Suzuki de la laisser seule. Suzuki sort mais laisse entrer l’enfant. Butterfly fait ses adieux et lui bande doucement les yeux, puis elle sort le couteau de son pĂšre de son Ă©tui, lit la devise inscrite sur la lame, et se tue. Pinkerton arrive quand elle rend son dernier soupir. **â–ș Bande-annonce de Madame Butterfly de Puccini ** Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies cookies permettent Ă  nos partenaires de vous proposer des publicitĂ©s et des contenus personnalisĂ©s en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intĂ©rĂȘt. â–ș Air de Butterfly Un bel dĂŹ, vedremo » - Acte II, extrait de Madame Butterfly de Puccini interprĂ©tĂ© par Maria Callas **Bibliographie** - Madame Butterfly de Giacomo Puccini, Avant-scĂšne opĂ©ra n° 56 Giacomo Puccino de Marcel Marmat - Fayard Puccini de Sylvain Fort prĂ©face de Roberto Alagna - Actes Sud trait rouge **Pour aller plus loin **Le livret en italien et en anglais L’Ɠuvre originale de John Luther Long anglais TRAIT
OĂčmettre la bouillotte ? Placez-la u bout du lit, au niveau des pieds. Plus aucune raison d'avoir trop chaud et de mal dormir avec cette technique. Draps. Sac de glace.
Lauren a rencontrĂ© Paul le jour de la Saint Valentin, Ă  l'Ăąge de 18 ans. Les deux jeunes Britanniques vivent une grande histoire d'amour et, quelques mois plus tard, la jeune femme tombe enceinte. Si le bĂ©bĂ© n'Ă©tait pas prĂ©vu, le couple se rĂ©jouit de l'arrivĂ©e de cet enfant, une petite fille, en mars 2004. Ils dĂ©cident mĂȘme de se marier, et se disent "oui" quelques mois aprĂšs la naissance, en aoĂ»t, raconte-t-elle au Mirror. "Bien que nous n'ayons pas prĂ©vu d'avoir une famille si vite, quand notre fille est nĂ©e nous Ă©tions ravis. Cinq mois plus tard nous nous mariions lors d'une magnifique cĂ©rĂ©monie religieuse avec nos amis et notre famille", se souvient-elle. La mĂšre de Lauren, prĂ©nommĂ©e Julie, se rĂ©jouit de ce mariage et dĂ©cide mĂȘme de le payer. Elle dĂ©bourse donc 15 000 ÂŁ, soit environ 17 500 euros, pour que sa fille vive le mariage de ses rĂȘves. Pour la remercier, Lauren et Paul lui proposent gentiment de les accompagner pendant leur voyage de noces dans une rĂ©gion de Grande-Bretagne, le Devon. La mĂšre et le mari de la jeune femme s'entendent Ă  merveille, pour son plus grand bonheur. Seulement, les choses tournent vite au vinaigre puisque, seulement huit semaines aprĂšs leur mariage, Paul change et devient de plus en plus distant. Une relation avec la mĂšre de sa femme Aujourd'hui ĂągĂ©e de 34 ans, Lauren explique "Je devais ĂȘtre trop jeune et naĂŻve parce que je pensais que tout allait bien". "Paul s'est toujours trĂšs bien entendu avec Maman. Je n'ai jamais pensĂ© que cela Ă©tait Ă©trange, puisque qu'elle Ă©tait sa belle-mĂšre et qu'il Ă©tait juste sympathique avec elle. Ils riaient souvent ensemble. Je ne me suis pas inquiĂ©tĂ©e du tout. Pourquoi l'aurais-je fait ?", ajoute la jeune maman. Dans les semaines qui suivent, Paul s'absentait pendant des heures et faisait toujours attention Ă  ne pas laisser traĂźner son tĂ©lĂ©phone, se souvient Lauren. De son cĂŽtĂ©, la jeune femme commence Ă  se douter que quelque chose cloche quand sa sƓur, aprĂšs avoir utilisĂ© le tĂ©lĂ©phone de Julie, lui raconte avoir dĂ©couvert des Ă©changes de SMS avec Paul. Elle essaye d'en parler avec elle "Maman a tout dĂ©menti, en me disant que j'Ă©tais folle. Quand j'ai confrontĂ© Paul, il est devenu blanc comme un linge et a refusĂ© de me laisser voir son tĂ©lĂ©phone." Quelques jours plus tard, huit semaines aprĂšs lui avoir passĂ© la bague au doigt, Paul dĂ©mĂ©nage, laissant derriĂšre lui Lauren et leur fille de 7 mois. Le jeune homme et Julie continuent de nier avoir une relation, mais la Britannique n'est pas dupe "J'avais l'impression que mon monde s'effondrait. J'Ă©tais une enfant de 19 ans avec un enfant". Les choses empirent quand elle apprend que son mari, dont elle n'a pas encore divorcĂ©, s'est installĂ© avec sa mĂšre "Je n'arrivais pas Ă  croire que les deux personnes que j'aimais et Ă  qui je faisais le plus confiance pouvaient me trahir ainsi. [...] C'est l'une des pires choses qu'une mĂšre puisse faire Ă  sa fille. Il pouvait ĂȘtre un mari lĂąche, mais elle, c'est ma mĂšre. Elle est supposĂ©e m'aimer et me protĂ©ger avant tout. Au lieu de ça, elle m'a volĂ© mon mari, a dĂ©truit ma famille et mes rĂȘves". Sa mĂšre accouche de l'enfant de son ex Si le fait que son mari la quitte pour sa mĂšre Ă©tait dĂ©jĂ  difficile Ă  avaler, Lauren n'Ă©tait pas au bout de ses peines. A peine quelques semaines aprĂšs avoir entendu des rumeurs sur l'emmĂ©nagement de Paul avec Julie, elle croise sa mĂšre dans sa rue avec un petit ventre. "Quand je l'ai vue dans la rue et que j'ai remarquĂ© qu'elle avait un ventre arrondi, mon cerveau s'est emballĂ©. Elle a agrippĂ© son ventre et m'a dit "c'est un kyste". Je me sentais si mal que je suis rentrĂ©e Ă  la maison et que j'ai dĂ©truit toutes les photos de notre mariage", se rappelle Lauren. Elle lance Ă©galement une procĂ©dure de divorce et s'efforce de se reconstruire. En juillet 2005, moins d'un an aprĂšs le mariage et neuf mois aprĂšs que Paul a dĂ©mĂ©nagĂ©, Julie accouche de leur enfant, une petite fille. L'enfant est donc Ă  la fois la demi-sƓur et la tante de l'enfant de Lauren et Paul... Lauren ne peut pas s'empĂȘcher d'envoyer un SMS ironique Ă  sa mĂšre "Je lui ai envoyĂ© un message pour lui dire "alors tu as fait retirer le kyste ?" Elle a essayĂ© d'affirmer que le pĂšre Ă©tait un autre petit ami mais je connaissais la vĂ©ritĂ©. Paul et Maman ont officiellement annoncĂ© qu'ils Ă©taient en couple cette annĂ©e et mon monde s'est effondrĂ©". Julie et Paul se sont mariĂ©s Cinq ans aprĂšs que Paul a dit "oui" Ă  Lauren, il passe cette fois la bague au doigt Ă  sa mĂšre, Julie. Une cĂ©rĂ©monie Ă  laquelle Lauren a assistĂ©, pour le bien de sa fille, explique-t-elle. Une situation d'autant plus Ă©trange que la date du mariage n'Ă©tait pas anodine "C'Ă©tait bizarre. Je me suis mariĂ©e le 14 aoĂ»t 2004, ils se sont mariĂ©s le 15 aoĂ»t 2009. C'est presque impossible Ă  supporter mais je l'ai fait pour ma fille. Je suis allĂ©e voir Maman Ă©pouser le mĂȘme homme que j'avais Ă©pousĂ© cinq ans plus tĂŽt. Quand ils ont Ă©changĂ© leurs vƓux, c'Ă©tait difficile de ne pas penser au jour oĂč Paul m'avait dit mes mĂȘmes mots, avec Maman debout Ă  cĂŽtĂ© de moi, la fiĂšre mĂšre de la mariĂ©e". AprĂšs le mariage, mĂšre et fille essayent tant bien que mal de se rĂ©concilier, Ă  l'initiative de la premiĂšre, qui s'est excusĂ©e Ă  plusieurs reprises. Sans surprise, leur relation est loin d'ĂȘtre parfaite et la jeune femme a bien du mal Ă  tourner la page de cette histoire "Nous nous entendons bien, puis nous avons une Ă©norme dispute, et ainsi de suite. Je continue Ă  en parler et Ă  faire des commentaires, et elle n'aime pas ça. Juste parce que nous nous parlons, cela ne veut pas dire que j'ai oubliĂ©". Lauren continue Ă  beaucoup en vouloir Ă  Paul qui, dit-elle, "n'a jamais demandĂ© pardon ou essayĂ© de s'excuser". "Je lui parle parce qu'il est mariĂ© Ă  ma mĂšre. Je lui ai demandĂ© d'expliquer la situation Ă  notre fille et il a juste dit que tout Ă©tait oubliĂ© maintenant", explique-t-elle. Aujourd'hui, Lauren a un nouveau compagnon et est heureuse d'attendre son quatriĂšme enfant. NĂ©anmoins, comme on peut l'imaginer, son histoire fait qu'elle a eu du mal Ă  gĂ©rer ses relations suivantes "Ce qui est arrivĂ© a toujours un impact sur moi, ou sur chaque relation que j'ai eue. Je vais avoir des problĂšmes de confiance jusqu'Ă  la fin de ma vie. Le temps est un bon guĂ©risseur, et Maman et moi avons essayĂ© d'avoir une relation normale. Mais nous ne serons jamais aussi proches qu'avant - et je ne lui ferai jamais entiĂšrement confiance". ContactĂ©e par le Mirror, Julie, 53 ans, a bien voulu commenter, tout en continuant Ă  nier avoir eu une relation extraconjugale avec le mari de sa fille "Nous sommes mariĂ©s. Nous n'avons pas eu de liaison. Nous sommes mariĂ©s et c'est tout". De son cĂŽtĂ©, Paul, 35 ans, a refusĂ© de commenter.
1 Changez de perspective. Vous ne vous abstenez pas jusqu’au mariage pour avoir la sensation charnelle la plus intense — vous avez toute votre vie de mariĂ©s pour ça ! Vous
Il nous a laissĂ© une description Ă©pique de ce que fut son mariage Mon père ne me parlait jamais. Il me fait monter en voiture, me mène à Vienne pour me marier. J’arrive dans une maison où il y avait quantité de jolies figures épousées ou à épouser c’est ce que je ne savais pas. On me dit de me placer à table à côté de la plus jeune. J’appris par mes gens qu’il s’agissait de mariage pour moi. Mais quand je pensai, au sortir du dîner à tout ce que j’avais vu, je ne savais pas si c’était mon beau- père, ma belle-mère, une tante ou les jeunes petites personnes qui m’étaient destinées. Huit jours après, j’épousai. J’avais vingt ans et ma petite femme en avait quatorze. Nous ne nous étions rien dit. C’est ainsi que se fit ce qu’on prétend être la chose la plus sérieuse de la vie.[...] Au soir de la cérémonie, avant la bénédiction de la chambre nuptiale, la nouvelle petite princesse de Ligne fut mise au lit par ses tantes et cousines, attendant que son époux s’y glisse à son tour. À la bénédiction du curé d’un village d’Autriche ou de Moravie, on avait dit des litanies. C’était l’usage d’y paraître en robe de chambre, et la mienne était, au milieu de l’été, de satin couleur de feu avec des perroquets brodés d’or, perchés sur une quantité de petits arbres brodés en vert. Quel fut mon étonnement lorsque mon père, avec un air de satisfaction, et jouissant de la surprise, me fit passer les bras dans cette vieillerie avec laquelle je l’avais vu essuyer plus de cinquante accès de goutte! Mon père, en revanche, avait l’air du marié et ne portait que des habits brodés sur toutes les coutures. »La nuit de noces fut aussi inconfortable qu’éphémère. En effet, les femmes qui avaient préparé le lit nuptial y avaient glissé toutes sortes de reliques pleines d’aspérités et les tourtereaux furent réveillés très tôt. Je ne me souviens plus, écrit le marié, si ce fut par air ou par goût pour la chasse que j’y allais à 6 heures du matin après la première nuit de mes noces. Il est vrai que ma belle-mère était venue nous réveiller avant le jour, de peur, disait-elle, que de mauvaises gens nous jetassent un mauvais sort. Je m’aperçus bien que la famille dans laquelle j’étais entré n’était pas grande sorcière. »
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Pourd’aucuns, la nuit de noces reste l’un de leurs plus beaux souvenirs, d’autres la vivent comme un vrai cauchemar. Si les raisons d’une nuit de noce ratĂ©e sont multiples, il est certain qu’une bonne prĂ©paration peut Ă©viter les mauvaises situations, voire mĂȘme aider Ă  ce que cette nuit soit un vĂ©ritable moment d’échange, d’amour et de passion. C’est pourquoi nous Comment faire l'amour en gardant sa robe de marĂ©e, c'est l'une des questions restĂ©es Ă  ce jour sans rĂ©ponse. Mais, Ă  ce dĂ©tail prĂšs, il va sans dire que le Kama Sutra de la nuit de noces, avec ses dizaines de positions des plus simples aux plus acrobatiques, risque bien de ressembler Ă  l'Ă©rotisme des autres nuits. Mais pourtant ! Nous avons enquĂȘtĂ© auprĂšs de quelques mariĂ©es rĂ©centes qui nous ont donnĂ© des idĂ©es de variations autour du thĂšme du mariage et de ses attributs. Explorons le Kama Sutra des mariĂ©es coquines La bĂ©nĂ©diction nuptiale Madame, dans sa robe de mariĂ©e, est agenouillĂ©e sur un prie-Dieu ou sur un petit banc bas. Monsieur lui a relevĂ© sa robe jusqu'aux Ă©paules, dĂ©voilant un adorable petit derriĂšre potelĂ©, et se glisse entre ses reins ». 116 Madame tombe en pamoison, revivant chaque instant merveilleux de la cĂ©rĂ©monie de la veille... DĂ©floration Ă  l'ancienne Madame, immobile, les mains jointes en une priĂšre muette, vĂȘtue d'une longue chemise de nuit fendue au bon endroit. Stoique, elle reçoit les assauts de Mon- sieur, qui a gardĂ© ses chaussettes, sa chemise et sa cravate. Et que personne surtout n'en prenne du plaisir ! Le voile pudique Madame Ă  genoux suce Monsieur, mais Monsieur ne profite guĂšre du spectacle, car la mariĂ©e a conservĂ© son voile qui dissimule ses agissements. Madame a Ă©vi- demment gardĂ© ses gants blancs. Le coup de bouquet La mariĂ©e Ă©tendue sur le dos, ouvre largement ses jambes aux avances de Monsieur et lui fouette les fesses avec son bouquet de jeune mariĂ©e pour encou- rager ses ardeurs... La jarretiĂšre de la mariĂ©e Madame, quasi nue, elle n'a gardĂ©e que ses bas, est attachĂ©e aux montants du lit, les bras levĂ©s, les deux mains entravees par sa propre jarretiĂšre. Monsieur profite lachement de la situation. La robe froissĂ©e La robe de mariĂ©e de Madame, son voile, et tous ses atours, sont Ă©talĂ©s sur le sol, Monsieur et Madame font l'amour dessus, sans trop se soucier de tout froisser... Les liens sacrĂ©s du mariage Monsieur est Ă©tendu les bras en croix, ficelĂ© aux mon- tants du lit par sa cravate et par un bas ou la jarretiĂšre. Madame le chevauche, elle n'est plus vĂȘtue que de son seul voile... La piĂšce montĂ©e Madame et Monsieur sont debout l'un contre l'autre, dans l'apparente immobilitĂ© des figurines dĂ©corant les gĂąteaux, mais ils ne sont pas sages. Le repas de noces Madame dans sa robe immaculĂ©e, mais les jambes nues et ouvertes, est allongĂ©e sur une table encombrĂ©e des reliefs d'un banquet, Monsieur, penchĂ© entre ses jambes, la dĂ©guste comme un nouveau dessert, Les cadeaux de mariage Madame vient de dĂ©baller une boite pleine de jolis cadeaux des sextoys ! Monsieur en fait vibrer un entre ses fesses, tandis que Madame enfile un anneau vibrant sur le sexe de Monsieur. La bague au doigt Madame et Monsieur, rĂ©unis en un dĂ©licieux 69, s'amusent Ă  se passer la bague au doigt. Saviez-vous que les mots anneau et anus ont la mĂȘme Ă©tymologie ? Maintenant oui ! Ce sont des plaisanteries Ă©videmment, mais songez-y une fois de plus. Votre nuit de noces est une situation Ă©rotique exceptionnelle, vous permettant d'user de vĂȘtements, de sous-vĂȘtements et d'un lieu exception- nels pour faire l'amour comme vous ne l'aviez jamais fait auparavant. Chaque piĂšce de votre uniforme » de mariĂ©s, chaque recoin de la chambre nuptiale, devra ĂȘtre utilisĂ© pour corser vos Ă©bats et vous faire des sou- venirs. Et si malgrĂ© tout vous tombiez de fatigue ? Vous avez trop bu, malgrĂ© nos conseils, le sommeil vous a pris tous deux alors que vous ne vous Ă©tiez allonges que pour cing minutes » encore habillĂ©s, en pensant que vous alliez ensuite filer dans la salle de bain... Pas de panique ! Pas de regrets Comme nous vous conseillons absolument de rĂ©server votre nid d'amour pour deux nuits, vous pourrez faire et refaire l'amour dĂ©s l'aube que la fĂȘte commence ! D'ailleurs, les volets sont fermĂ©s, qui pourrait dire que la nuit s'est achevee... superbe nuit, l'une des plus sensuelles et douces de votre vie. Si l'aventure en restait la, ce serait dĂ©jĂ  parfait. Mais nous avons dĂ©cidĂ© de prolonger le plaisir... Et d’ailleurs, ne commencez pas cette nouvelle journĂ©e sans faire encore l'amour. Tout le reste peut attendre. C'est votre premiĂšre journĂ©e » de mariage, elle ne doit pas commencer autrement. LE RALLIEMENT DES AMIS Quand bon vous semblera, vous pourrez alors Ă  nouveau donner signe de vie. La messagerie de votre 120 portable est certainement encombrĂ©e de suppliques et de fĂ©licitations, pour le moment ignorez tous ces mes- arrivĂ©e sera attendue avec impatience, vous arborerez ce sourire Ă©panoui des gens venant de vivre une expĂ©- rience satisfaisante. Votre nuit aura Ă©tĂ© tellement dĂ©li- cleuse qu'aucun sous-entendu grivois ne vous attein- dra. Soyez Ă©lĂ©gants, vous avez pris soin d'emporter des vĂȘtements pour cette seule circonstance. Madame est belle, vous n'ĂȘtes pas mal non plus. Il faut que vous dansĂ© Jusqu'Ă  l'aube, des couples se seront peut-ĂȘtre formĂ©s Ă  l'occasion — la cousine aux petits seins pointus a ainsi d'Ă©tranges cernes sous les yeux et la mine ravie de quelqu'un qui vient de connaitre des moments plaisants. Si vous n'invitez que des gens de votre gĂ©nĂ©ration, vous pouvez vous offrir la fin de fĂȘte dont vous a privĂ© votre dĂ©part de la veille. PrĂ©voyez de la musique, du champagne, des cocktails. N'hĂ©sitez pas Ă  mener la danse, Ă  titiller vos amis cĂ©libataires, Ă  afficher votre bonheur... C'est encore un moment qui n'appartient qu'Ă  VOUS. Ne vous laissez pas trop encombrer durant la journĂ©e par des problĂšmes matĂ©riels Ă  rĂ©gler. Si il y en a, remet- tez leur rĂ©solution Ă  plus tard ou dĂ©lĂ©guez encore un peu La mode des wedding planners » nous vient des États-Unis — des professionnels chargĂ©s d'organiser les mariages de la premiĂšre Ă  la derniĂšre minute qu'ils se chargent de ça aujourd'hui encore. LA SECONDE NUIT AprĂšs avoir fait le tour de vos invitĂ©s, avoir bavardĂ© avec les uns et les autres, en particulier avec ceux que vous risquez de ne pas revoir de sitĂŽt, aprĂšs avoir solidement dĂ©jeuner ou diner selon l'heure de votre rĂ©surrection, rejoignez votre chambre. Il vous reste Ă  vivre votre pre- miĂšre vĂ©ritable nuit de couple mariĂ©. ll doit y avoir encore des surprises. Vous avez fait provi- sion de lingerie, de nuisettes, de soutifs, c'est le moment de les exhiber. Mais attention, changement de genre 122 extravagante que la premiĂšre. Choisissez un assorti- ment de culottes fendues, de soutiens-gorge Ă  balcon- net, de nuisettes transparentes dans les couleurs les signification Ă  la premiĂšre ; voyez-y toutes les dualites que vous voulez — la premiĂšre virginale, la seconde libertine, en blanc puis en rouge, en soft et en hard, ten- dresse et passion, ingĂ©nuitĂ© et perversitĂ©. Pour ĂȘtre encore plus explicite et cru, disons que lors de votre nuit de noces vous avez fait l'amour, mainte- nant il est temps de baiser comme des fous. Cette vir- ginitĂ© dĂ©licatement cueillie la nuit derniĂšre, faites-en un usage radical et sauvage ce que vous aviez effleurĂ© des lĂšvres ; il est temps de le dĂ©vorer ! Vous vous Ă©tiez glissĂ© dĂ©licatement dans des recoins secrets, il est l'heure d'en jouir et de faire jouir ! Ses fesses ont rosi sous vos mains dĂ©licates, qu'elles soient en feu ! Vos draps Ă©taient froissĂ©s, qu'ils soient en loques et inondes de... Hum, pardon, je me laisse un peu emporter ! On se calme... Mais vous voyez le principe... Ne quittez pas votre chambre sans avoir l'impression d'en avoir utilisĂ© chaque recoin pour y faire des horreurs. Il faut que ces deux nuits de vos noces vous laissent Ă©puisĂ©s, rassasiĂ©s, heureux, avec des souvenirs Ă©rotiques pour meubler vos fantasmes des dix annĂ©es qui vont suivre. QUEL SOUVENIR GARDER D'UNE NUIT DE NOCES ? Certaines starlettes, une cĂ©lĂšbre patineuse sur glace, ou quelques acteurs du cinĂ©ma Ă©rotique ont filmĂ© leurs Ă©bats durant leur nuit de noces pour les laisser diffuser ensuite sur Internet ou en DVD, plus ou moins volontai- rement. Nous ne vous conseillons Ă©videmment pas d'en faire autant. Mais cette nuit mĂ©rite tout de mĂȘme qu'on en conserve quelques souvenirs. Vous pouvez ainsi vous photographier dans un costume dĂ©cent entourĂ© des vĂȘtements et des accessoires qui vous ont servi durant tous ces moments de folie. Cette photo anodine vous rappellera tant de moments intensĂ©ment Ă©rotiques que vous craquerez chaque fois que vous la retrouverez dans votre album de souvenirs du mariage... Quant aux objets, le voile — encore tachĂ© du sperme de Monsieur -, la jarretiere — qui servit de baillon a Madame quand elle se mit Ă  hurler si fort —, les sous-vĂȘtements si beaux et pourtant deja dĂ©chirĂ©s, ils deviendront de prĂ©- cieuses reliques, mais plus encore les complices de vos fantasmes futurs. Car cette nuit, vous aller la revivre chaque fois que le dĂ©sir vous en prendra, chaque fois que 124 vous trouverez une chambre qui ressemblera Ă  celle-ci, avec ce baldaquin pour s'attacher, ces miroirs, ce jacuzzi. jardin entourant la maison, comment l'amour dans l'eau vous a d'abord frigorifiĂ©s avant que le plaisir ne vous rĂ©chauffe, comment vous avez joui encore davantage lorsqu'il vous a appelĂ© Madame... Noubliez pas d’ĂȘtre prĂ©voyants jusqu’au bout et de planifier quelques dĂ©tails qui feront de votre nuit de noces un moment tout aussi exceptionnel que celui de votre cĂ©rĂ©monie. 10 juil. 2020 - Posted On 30 septembre 2020 Tout le monde attend la nuit de noces avec impatience toute sa vie. Mais ce que les gens oublient souvent de vous dire, c’est que la nuit de noces vient aprĂšs le jour des noces qui est probablement le jour le plus long et le plus magique de votre vie! La nuit de noces fait partie du Jour J et elle est trĂšs importante. Voici le guide ultime. La nuit de noces, comment ça s’organise ? La nuit de noces suivie de la lune de miel se prĂ©pare en mĂȘme temps que le mariage. C’est la premiĂšre nuit du reste de votre vie et vous avez tellement de temps ensemble. La nuit de noces est une nuit exceptionnelle pour les mariĂ©s malgrĂ© l’épuisement. Le plaisir des jeux sensuels, la tenue coquine, les cĂąlins interminables sont des preuves de votre dĂ©sir pour l’un et l’autre. Vous n’aurez qu’une seule nuit de noces, alors profitez-en et faites des folies avec de la lingerie de mariage sexy! Aussi tentant que cela puisse ĂȘtre d’aller directement au lit pendant votre nuit de noces, prenez le temps d’enfiler vos nouveaux sous-vĂȘtements et de profiter au maximum de cette nouvelle sensation de mariage. Beaucoup de couples n’ont pas de rapports sexuels pendant leur nuit de noces Ă  cause de la fatigue et de la pression de la journĂ©e du mariage, mais cela n’empĂȘche d’ĂȘtre sur son 31 pour cette nuit extraordinaire. Comment choisir la tenue idĂ©ale pour la nuit de noces ? C’est une occasion spĂ©ciale et il est essentiel d’investir dans une lingerie de bonne qualitĂ©. Vous cherchez des sous-vĂȘtements sĂ©duisants pour couper le souffle Ă  votre nouveau mari ? Soutien-gorge, jarretiĂšre, porte-jarretelles, corset, culotte, string, guĂȘpiĂšre, nuisette, kimono, la lingerie est merveilleuse, et chaque femme devrait en avoir pour sa nuit de noces et sa lune de miel ! Un mariage est l’excuse parfaite pour vous offrir quelque chose de luxueux que vous ne choisiriez pas normalement, alors pourquoi ne pas essayer quelque chose de vraiment extravagant dans vos nuances prĂ©fĂ©rĂ©es. La premiĂšre chose Ă  prendre en compte est la forme de votre corps, puis penser Ă  la matiĂšre pour le confort et Ă  votre style. Ce que vous choisissez de porter doit essentiellement ĂȘtre flatteur et bien ajustĂ©. Il existe diffĂ©rents styles de sous-vĂȘtements allant des plus classiques, Ă©lĂ©gants et sexy. ConsidĂ©rez la lingerie avec un dĂ©tail sexy, car elle boostera vos envies. Il y a une Ă©norme tendance en ce moment et de plus en plus de marques proposent des versions pour la mariĂ©e. Pour les mariĂ©es qui cherchent non seulement les sous-vĂȘtements parfaits pour leur robe de mariĂ©e, mais aussi une tenue dĂ©cadente et luxueuse pour la nuit de noces, a ce qu’il vous faut et tous ces choix conviennent aussi parfaitement Ă  la lingerie de lune de miel. Nuit de noces et lune de miel La nuit de noces est l’occasion de passer un peu de temps seul avec votre partenaire avant de vous jeter Ă  nouveau dans le tourbillon de la vie quotidienne, alors profitez-en. Passez votre premiĂšre nuit dans un endroit idyllique, nouveau et au calme. La nuit de noces doit ĂȘtre extra » avec du champagne, lingerie de mariage sexy, jacuzzi, massage, bougie et plus. Pensez Ă  tout pour que cela se passe bien, transport, repas, boissons et activitĂ©s. Si vous allez Ă  l’hĂŽtel ou dans une destination de lune de miel pendant quelques jours, vous aurez besoin de quelque chose d’autre Ă  faire. Il existe des activitĂ©s Ă  faire Ă  deux, ce qui est un bon moyen de se dĂ©tendre et de partir Ă  la dĂ©couverte ensemble sport, les lieux touristiques, sites balnĂ©aires, randonnĂ©es, etc. En effet, il y a beaucoup de choses Ă  faire pendant votre lune de miel qui vous permettront quand mĂȘme de passer du temps de qualitĂ©. La derniĂšre chose que vous voulez, c’est d’ĂȘtre coincĂ© dans votre chambre d’hĂŽtel, de vous ennuyer, avec une tĂ©lĂ©commande. Retrouvezles articles parus le mercredi 24 aoĂ»t 2022 dans Le ProgrĂšs. Parcourez nos archives facilement. France Que faire Ă  l'Ăźle de RĂ© les incontournables et plus Visiter les Charentes Maritimes A seulement 10 minutes de la Rochelle, on passe de l’autre cĂŽtĂ© du temps. L’üle de RĂ© est reliĂ©e au continent par un pont, mais ce fil de bĂ©ton n’est pas assez gros pour laisser passer autre chose que nos voitures vie trĂ©pidante, soucis, rien de tout cela n’existe plus sur ce bout de terre. L’üle de RĂ©, quatriĂšme Ăźle la plus grande de France, ce sont des paysages trĂšs diversifiĂ©s, de jolies plages, des marais salants, des balades Ă  vĂ©lo, les embruns de l’OcĂ©an Atlantique, et la gastronomie des Charentes Maritimes... Ô y a passĂ© 15 jours en famille avec les enfants. Que faire Ă  l’üle de RĂ© ? Elle vous dit tout ! Pourquoi recommandes-tu de passer des vacances Ă  l’üle de RĂ© en famille ? L’üle de RĂ© est une destination idĂ©ale pour les enfants comme pour les parents. Un vĂ©ritable petit coin de paradis oĂč rĂšgne calme, sĂ©rĂ©nitĂ©, douceur de vivre avec une grande variĂ©tĂ© d'activitĂ©s qui feront la joie des grands comme des petits sport voile, vĂ©lo, paddle, canoĂ« culture festival de Jazz en Aout – Jazz au phare – au phare des baleines patrimoine fortification Vauban paysages mer, marais salants, forĂȘt. On prend le temps de vivre, on dĂ©connecte
 C’est top pour les urbains qui vivent Ă  100 Ă  l'heure ! Par ailleurs, l’üle de RĂ© est faite pour ĂȘtre dĂ©couverte sans voiture en vĂ©lo, triporteur ou Ă  pieds. Cette Ăźle des Charentes possĂšde d’ailleurs 110 kms de vraies pistes cyclables loin des axes routiers, les enfants circulent donc en toute sĂ©curitĂ© qui permettent de dĂ©couvrir les paysages, les plages, la mer et les villages. Que faire Ă  l’ile de RĂ© pour l’hĂ©bergement ? OĂč dormir ? Nous sommes restĂ©es 15 jours en changeant de villages St Martin de RĂ© puis la Flotte et je vous le conseille pour dĂ©couvrir facilement l'ensemble de l'Ăźle. Cela Ă©vite les trop grandes distances en vĂ©lo. -Bon plan hĂ©bergement de Voyage FamilySi vous recherchez une villa au top Ă  l'Ăźle de RĂ©, je vous conseille vivement de regarder la RĂ©sidence Odalys Les Haut de Cocraud. Si vous recherchez un hĂŽtel de charme pour votre escapade Ă  l'Ăźle de RĂ©, on m'a dit beaucoup de bien de l'hĂŽtel Les Bois Flottais !- -Le bon plan de Voyage FamilyPourquoi ne pas profiter des longues journĂ©es ensoleillĂ©es de septembre quand l’Ile de RĂ© se vide de sa marĂ©e humaine et retrouve son calme pour camper au bord de l’ocĂ©an au camping Huttopia Ile de RĂ© CĂŽte Sauvage ouvert jusqu’au 26 septembre ? Si vous souhaitez prolonger l’étĂ© indien pour les vacances de la Toussaint, choisissez le camping voisin Huttopia Ile de RĂ© Chardons bleus, ouvert jusqu’au 7 novembre. SituĂ© au cƓur d’une magnifique pinĂšde Ă  10 minutes en vĂ©lo de l’OcĂ©an, le site est idĂ©al pour arpenter l’üle, visiter ses beaux villages et admirer les couleurs de l’automne se reflĂ©ter dans l’ Que faire Ă  l’üle de RĂ© quels sont tes incontournables Ă  voir ? Voici tout ce qu’il y a de bien Ă  voir et Ă  faire Ă  l’üle de RĂ© en famille, mes coups de cƓur Ă©tant indiquĂ©s par ce symbole *. 1 - Se balader dans les villages Saint Martin de RĂ© et bien d’autresQue faire Ă  l’üle de RĂ© L’üle de RĂ©, ce sont 10 villages dont chacun possĂšde leur identitĂ© et leur charme. Mes prĂ©fĂ©rences vont Ă  la Flotte*, Saint Martin de RĂ©*, Les Portes en RĂ©*, Ars en RĂ©*, Sainte Marie de RĂ© et Loix un ancien village de pĂȘcheur calme et cosy. On dĂ©ambule dans les petites ruelles pleines de charme avec les jolies roses trĂ©miĂšres et
 on fait de belles emplettes dans les boutiques de dĂ©co* qui permettent de rĂ©galer les amoureux de la chine et de la brocante ! Je vous recommande particuliĂšrement la boutique Tintin Ă  Saint Martin en village a aussi son propre marchĂ© avec son propre charme Le marchĂ© de Ars en RĂ©. Vous y trouverez aussi le ManĂšge en Chanteur de Donin*, un manĂšge spectacle Ă  ne louper sous aucun prĂ©texte Le marchĂ© de la Flotte* Le marchĂ© des Portes en RĂ©* - Bon Ă  savoirLe jeu de pistes RandoJeu permet visiter les villages de l’üle de RĂ© de maniĂšre ludique disponible dans les bureaux des offices des 10 villages de l’üle. A l’issue du parcours, un cadeau est Ă  rĂ©cupĂ©rer au sein l’office de tourisme de l’üle de RĂ©. Pratique pour inciter les enfants Ă  dĂ©couvrir les villages !-Lire aussi toutes mes idĂ©es de vacances en famille en France- 2 - Passer la journĂ©e Ă  la plage de Trousse Chemise aux Portes en RĂ©*Que faire Ă  l’ile de RĂ© La plage de Trousse Chemise est magnifique et idĂ©ale pour un pique-nique. Vous aurez un sentiment d’immensitĂ© et de bout du monde. Je vous conseille d’arriver sur cette plage Ă  marĂ©e basse les petits pourront bĂ©nĂ©ficier de petites Ă©tendues d’eau bien chaude et peu profonde pour jouer, courir, dessiner sur le sable ! 3- Partir Ă  la journĂ©e en vĂ©lo avec pique-nique et arrĂȘt plage*Que faire sur l’üle de RĂ© Voici quelques exemples de sorties sur les pistes cyclables que je vous conseille Entre Saint ClĂ©ment des Baleines et les Portes en RĂ© pour la dĂ©couverte des paysages de marais salants. De la Flotte Ă  Loix une piste cyclable le long de la mer, Ă  Ă©viter un jour oĂč il fait trop chaud car il y a peu d’ombre. De la Flotte Ă  Sainte Marie une piste cyclable dans la forĂȘt, trĂšs agrĂ©able. 4 - Diner dans une cabane ostrĂ©icole*Que faire Ă  l’ile de RĂ© Il ne faut pas rater la soirĂ©e-dĂźner avec coucher du soleil au sein d’une cabane d’ostrĂ©icole, du pur bonheur ! 5 - Grimper en haut du Phare des Baleines* Ă  St ClĂ©ment des BaleinesQue faire Ă  l’ile de RĂ© Le Phare des Baleines est l’un des plus hauts phares de France. Il faut grimper les nombreuses marches, mais de lĂ  haut, quelle vue !=> Vous aimerez aussi que faire dans la Manche en 4 jours de rĂȘve ! Les autres activitĂ©s Ă  faire sur l’üle de RĂ© en famille 6 - La balade en Ăąne, Ă  Saint Martin en RĂ©Ces panes sont appelĂ©s les Ânes en Culottes
 Je ne vous dis pas pourquoi, Ă  vous de le dĂ©couvrir sur place ! Parcours un peu court, mais les enfants adorent. Pour info, les parents sont mis Ă  contribution car c'est vous qui tenez l'Ăąne. 7 - Balade en bateau jusqu'au Fort BoyardToujours sympa de partir en mer et les enfants seront ravis de voir le Fort de leur jeu tv prĂ©fĂ©rĂ© ! 8 - Faire de la planche Ă  voile au village de la Couarde, vĂ©ritable spot pour les planchistes. 9 - DĂ©couvrir les fortifications Vauban de Saint Martin en RĂ© Quelles sont tes plages Ă  l’üle de RĂ© prĂ©fĂ©rĂ©es ? La plage de Trousse Chemise aux Portes en RĂ©, sans hĂ©sitation ! J’en ai parlĂ© un peu plus haut mais pensez Ă  arriver Ă  marĂ©e basse, c’est encore mieux ! La plage de la Conche, avec une superbe vue sur le Phare des Baleines. La plage de la Benaie mais prĂ©sence de vagues lorsque la mer est agitĂ©e. Plage de Gros Jonc, bien pour les enfants mais beaucoup de monde. Plage du Grouin, petite plage trĂšs agrĂ©able, je vous la conseille pour un arrĂȘt goĂ»ter lors d’une balade en vĂ©lo. Pour info, la tempĂ©rature de la mer sur Ile de RĂ© peut ĂȘtre trĂšs agrĂ©able voire chaude ! Si ,si l’üle de RĂ© bĂ©nĂ©ficie du passage du Gulf Stream ! OĂč manger sur l’üle de RĂ© en famille ? Au MĂŽle Ă  la Flotte pour dĂ©jeuner, dĂźner ou goĂ»ter. Plats Maison et moules cuisinĂ©es avec pleins de petits lĂ©gumes. Un dĂ©lice ! Le restaurant est situĂ© face Ă  la mer sur la digue les enfants peuvent gambader en toute protection en attendant les MartiniĂšre Ă  Saint Martin de RĂ©. Ne pas manquer les glaces, crĂȘpes ou gaufres, il y a un choix invraisemblable !=> Vous aimerez aussi que faire dans le Morbihan en 9 expĂ©riences insolites Quel climat avez-vous pendant ce sĂ©jour Ă  l’üle de RĂ© ? PlutĂŽt beau avec des tempĂ©ratures toujours trĂšs supportables. Le gros avantage sur cette Ăźle c'est qu'avec les marĂ©es, on voit toujours au moins une fois le soleil dans la journĂ©e ! Que faire Ă  l’üle de RĂ© pour se dĂ©placer sereinement ? Je vous conseille vivement le vĂ©lo, triporteurs, tandem, etc. Si vous avez des enfants petits pas en mesure d'assurer une journĂ©e en vĂ©lo, pas de panique il existe aussi des navettes les navettes vĂ©lo-mouettes, trĂšs pratiques et utiles en cas de fatigue et/ou pour rĂ©aliser de plus grandes distances avec toutes la petite location de remorque pour les bĂ©bĂ©s est par ailleurs trĂšs pratique et permet de transporter toutes les petites OĂč louer un vĂ©lo sur l’üle de RĂ© A Vel ile en rĂ©, le long de la digue Ă  la Flotte trĂšs sympa avec un large choix du vĂ©lo classique Ă  l’électrique. En Ă©tĂ©, il est prĂ©fĂ©rable de rĂ©server ses vĂ©los au prĂ©alable surtout si vous avez besoin d'un triporteur, remorque ou Quels sont les accessoires indispensables Ă  des vacances Ă  l’üle de RĂ© en famille ? Une polaire car les soirĂ©es peuvent ĂȘtre fraĂźches, un K-way aussi. Vous pouvez aussi prendre des casques de vĂ©lo ! Et si vous Et si vous y allez hors saison, je conseillerais des bottes.=> Vous aimez l'Ăźle de RĂ© ? Vous adorerez le Lake District en Angleterre !Cet article sur Que faire Ă  l’üle de RĂ© vous a plu ?Epinglez-le sur Pinterest pour le retrouver plus tard !CrĂ©dit photos MĂ©lanie GaillardDate 2019 Vous aimerez aussi Corse oĂč aller en Corse avec des enfants... on vous dit tout USA Voyage aux USA en famille Posez vos questions, je vous rĂ©ponds ! 15 Commentaires Les ajouts de commentaires sont dĂ©sactivĂ©s car je suis sur les routes du monde en famille... cette fonction sera de nouveau disponible dĂ©s mon retour ! OmlVLqB.
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