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EtudeCritique de documents n°1: La répartition de la richesse mondiale et les inégalités de développement en 2010-2011. Le document qui nous est ici présenté est une carte par anamorphose qui date de 2011 et qui provient de l'Atlas des futures du monde. Cette carte se base sur les données du FMI et du PNUD. Elle représente le PIB des
Abattage pour la production agricole, exploitation forestière, feux de forêt, urbanisation et agriculture itinérante, telles sont les cinq causes principales de la déforestation. Un phénomène en progression dans le monde entier selon une étude américaine, parue dans la revue Science, qui présente une carte mondiale de la déforestation, 50 000 km2 de forêts, en moyenne, ont été perdus chaque année dans le monde entre 2001 et 2015. Or la libération de carbone lors des feux de forêt et la diminution de la capacité naturelle des arbres à stocker ce puissant gaz à effet de serre participent à l’augmentation du taux de CO2 dans l'atmosphère. Stopper la déforestation est devenu l’un des enjeux majeurs des politiques climatiques. L’étude parue dans Science est la première analyse s’intéressant aux causes de la déforestation au niveau mondial, explique Paul Leadley, écologue à l’université Paris-Sud. L’organisation mondiale de l’alimentation FAO avait déjà établi des cartes du même genre, mais celles-ci se fondaient sur les statistiques, pas toujours fiables, fournies par les États. Ici, les données proviennent d’images satellitaires. » Parmi les précédents modèles de représentation figure également celui de la Global Forest Watch, une plateforme en ligne qui propose aux internautes une carte interactive de la déforestation. Mais les causes n’y apparaissent pas. Pour réaliser cette carte inédite, les scientifiques américains ont identifié, grâce à Google Earth, cinq profils types de paysages, qu’ils ont associés aux cinq grandes causes de déforestation. Puis un ordinateur a passé au crible les forêts de la planète, via l’imagerie satellitaire, reliant chaque parcelle à l’un de ces profils. Un expert a ensuite vérifié, sur un échantillon représentatif, que la machine avait correctement effectué son travail. On y découvre notamment l’ampleur des pertes forestières liées à l’exploitation de l’huile de palme et du cacao en Asie du sud-est. Une catastrophe écologique largement minimisée par les précédents rapports », pointe Paul Leadley. LA DÉFORESTATION EN 5 CAUSES Analyse des causes de la déforestation, entre 2001 et 2015. En rouge, la part liée à l’industrie agricole ou minière, à la construction, etc ; en jaune, celle due à l’agriculture itinérante ; en vert, à l’exploitation forestière ; en marron, aux feux de forêt ; et, en bleu, à l’ DE © The Sustainability Consortium ; © 2018 université des l’État de l’Arizona et université de l’ % L’AGRICULTURE INTENSIVE, L’INDUSTRIE MINIÈRE, ETC. Les activités agricoles, minières et, plus largement industrielles, sont les principales responsables de la déforestation mondiale. Il s’agit d'abattage non raisonné. La végétation ne va donc pas se régénérer », déplore Paul Leadley. En Amérique du Sud, les arbres sont abattus pour créer des zones de pâturage ; en Argentine et au Brésil, pour planter du soja, qui représente une source importante de nourriture pour le bétail sur le plan mondial. Certaines parties de la forêt amazonienne sont également exploitées à des fins d’extraction minière ou gazière. Toutefois, des mesures ont été prises, notamment par le Brésil, pour protéger les forêts, souligne l’écologue cf notre reportage sur les zones de protection instaurées pour les tribus isolées d’Amazonie. En revanche, en Asie du Sud-Est, la déforestation liée à la culture du palmier à huile et du cacaoyer progresse depuis les années 2000. Le phénomène est d’autant plus inquiétant qu’il affecte des points chauds de biodiversité. » Dans le cadre de l’objectif zéro déforestation 2020 », lancé en 2017 par L’ONG Forest Trends, 450 entreprises agroalimentaires s’étaient engagées à ne pas se fournir en cacao ou en huile de palme issus de zones déforestées d’Asie du Sud-Est. Mais cet objectif est loin d’être atteint, soulignent les auteurs de l’étude. 26 % L’EXPLOITATION FORESTIÈRE Celle-ci concerne principalement l’Europe et l’Amérique du Nord. Elle est liée aux activités de production de papier, de bois de chauffage ou de construction. Son impact est plus ou moins néfaste, nuance le scientifique. Il dépend de la façon dont sont gérées les forêts. En Europe, pratiquement toutes les parcelles boisées sont exploitées, mais en tenant généralement compte de la régénération de la végétation. » Parmi les solutions possibles pour limiter les effets négatifs de l’exploitation forestière, entreprises et consommateurs pourraient veiller à ne plus acheter de bois provenant d’exploitations non respectueuses de la nature. En France, les labels PEFC ou FSC certifient de la bonne exploitation de la forêt. 24 % L’AGRICULTURE ITINÉRANTE Cette pratique agricole, utilisée surtout en Afrique et en Inde, consiste à cultiver une parcelle de forêt, puis à la laisser en friche. Cette méthode de culture traditionnelle, qui utilise le brûlis ou le paillis, est bien plus respectueuse de la végétation que l’agriculture intensive, car elle permet à la forêt de se régénérer », commente Paul Leadley. 23 % LES FEUX DE FORÊT Une bonne part de la déforestation mondiale est liée aux incendies. Les forêts boréales de Russie, du Canada et d’Alaska sont principalement affectées. Ces phénomènes font partie de la régénération naturelle de ces forêts », précise Paul Leadley. Toutefois, les feux de forêt progressent dans d’autres régions du monde. L’Australie, la Suède et la côte ouest des États-Unis ont connu cette année des incendies spectaculaires. Sont-ils liés au réchauffement climatique ? Nous n’avons pas de certitude à ce sujet, mais nous pensons qu'il augmente la fréquence et l’étendue des phénomènes », répond l’écologue de Paris-Sud. MOINS DE 0,6 % L’URBANISATION On entend souvent que cette dernière cause est un facteur majeur de déforestation, mais, globalement, l’expansion des villes ne se fait pas trop au détriment des forêts », avance le scientifique. Les chercheurs ont montré que l’urbanisation était responsable de moins de 1 % de la déforestation mondiale. La région la plus concernée l’Amérique du Nord, avec 2 % de forêts abattues.
1 Je complète une carte sur l’inégale répartition de la population mondiale.. À l’aide du doc 1 p. 216, complète la carte et la légende ci-dessus en précisant : – dans les rectangles, le nom des déserts, – sur les pointillés, le nom des foyers de population. N’oublie pas de complèter la légende. Donne un titre à cette
Publié le 11/07/2019 à 1837, Mis à jour le 12/07/2019 à 1114 Les chemins de fer indiens en 2018 Himanshu Sharma/REUTERS Vieillissement de la population, recul de la fécondité, explosion démographique des pays pauvres... À l’occasion de la journée mondiale de la population, Le Figaro revient sur les dernières projections démographiques de l’ sommes aujourd’hui 7,7 milliards d’individus sur Terre. En 2050, nous serons 9,7 milliards et 10,9 milliards en 2100 selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale des Nations Unies. Un chiffre qui implique toute une série de conséquences, à laquelle l’ONU veut sensibiliser les décideurs politiques. Raison pour laquelle, il y a tout juste trente ans, en 1989, l’organisation internationale créait une journée dédiée à la population. À partir de 1690 recensements nationaux, d’enregistrements d’états civils et d’enquêtes, l’ONU projette le devenir de 235 diminution des naissances n’entrave pas la croissance mondialeAlors que la fécondité - c’est-à -dire le nombre d’enfants par femme en âge d’avoir des enfants - baisse dans la plupart des pays du monde, la population continue de croître, certes à un rythme plus lent. L’allongement de la durée de la vie partout dans le monde et un nombre de naissances en Afrique subsaharienne, toujours largement plus élevé qu’ailleurs, expliquent ce phénomène. Le taux de fécondité y est de 4,6 par femme pour 2,1 dans le monde et 1,8 en France en les prévisions de l’ONU, l’Afrique subsaharienne au sud du Sahara comptera à elle seule plus d’un milliard de personnes en 2050. Globalement, les 47 pays les moins développés dans le monde sont ceux où la population augmente le plus vite. Conséquence la pression accrue sur les ressources mondiales déjà saturées, entraîne une grande pauvreté, qui favorise des déplacements de population vers des pays plus pays vont croître fortement, d’autres perdre jusqu’à 20% de leur populationLa hausse mondiale est portée par seulement une dizaine de pays dont la croissance sera particulièrement forte l'Inde, dont la population dépassera même celle de la Chine en 2027, l'Égypte, le Pakistan, l'Indonésie, les États-Unis seul pays très développé à conserver une croissance très soutenue, et de nombreux pays d’Afrique subsaharienne comme le Nigéria, le Congo, l'Éthiopie et la Afrique, même si la fécondité reste forte, les femmes ont, comme partout, moins d’enfants. Cette baisse pourrait même avoir un effet positif sur l’économie de ces pays, à condition qu’ils créent de l’emploi et investissent dans l’éducation. Les 25-64 ans, en âge de travailler, seront alors les plus nombreux. Une aubaine que les démographes appellent dividende démographique».À l’inverse, l’Europe devient le foyer des pays qui se dépeuplent. À cause d’un taux de fécondité très bas, la Lituanie et la Bulgarie vont perdre plus de 20% de leur population. Même chose pour de nombreux pays d’Europe de l’Est. En Asie, le Japon va lui aussi perdre presque 20% de sa population. Quant à la France, sa population augmenterait d’un million d’ici 2050, à 68 niveau mondial, outre la faible fécondité, les pertes de populations s’expliquent par des migrations, économiques Venezuela ou Bangladesh par exemple ou environnementales, ou encore les guerres, comme en Syrie ou au vivrons de plus en plus âgésDans tous les pays, la durée de vie des hommes comme des femmes s’allongent, même si les femmes conservent leur avance. On vit aujourd’hui 72,6 ans dans le monde, soit 8 ans de plus qu’en 1990. L’ONU prévoit que cette durée de vie atteigne 77,1 ans en 2050. L’espérance de vie s’améliore également dans les pays les plus pauvres, même si l’écart reste de près de 14 ans avec les pays riches. Cette différence s’explique par une forte mortalité des enfants et des jeunes mères dans les pays pauvres, la violence de certains conflits et la persistance de l’épidémie de plus de 65 ans seront plus nombreux que les 15-24 ansSigne aujourd’hui de ce fort vieillissement, les personnes âgées de plus de 65 ans sont dans le monde plus nombreuses que les enfants de moins de 5 ans. Selon les projections de l’ONU, le monde comptera, pour la première fois, plus de personnes de 65 ans et plus, que de 15-24 ans, en 2050. Le nombre d’octogénaires et plus - 143 millions aujourd’hui - devrait tripler en 2050 et atteindre 426 millions.
Nouvellecarte de dissémination du paludisme. le 27.02.2008 à 13h58, mis à jour le 27.02.2008 à 13h58 Lecture 2 min. Près de deux milliards et demi de personnes risquent d’être
INTRODUCTION Les groupes humains sont constitués par des catégories distinctes en fonction du sexe, de l’âge et des activités. Etudier les structures de la population mondiale, c’est rechercher les proportions de ces catégories en les comparant, en les relativisant dans le temps et dans l’espace. Les proportions de ces structures de la population mondiale varient en fonction du niveau de vie de développement. I-LES STRUCTURES PAR SEXE ET PAR AGE 1-les structures par sexe Le sex ratio, proportion sexuelle des naissances, est de 105 garçons pour 100 filles. Progressivement, le taux de mortalité différentiel est en faveur des femmes et, en outre, l’espérance de vie des femmes est de 6 ans supérieure à celle des hommes. Cette situation est due au fait que les hommes sont plus exposés à la mort que les femmes l’alcool, la drogue, la guerre, les maladies infectieuses, les affections cardiaques, etc. Ceci se confirme surtout en Europe, en Amérique et dans les pays riches du Pacifique Japon, Taiwan, Nouvelle-Zélande, Australie. Cependant, dans de rares pays, les hommes constituent la majorité de la population, contrairement aux prévisions des démographes. Dans certains cas, c’est à cause du nombre important des travailleurs immigrés par exemple dans certains pays pétroliers du golfe Persique comme le Qatar. Dans d’autres cas, ce phénomène s’explique à la fois par l’infanticide des filles ou par l’avortement des fœtus féminins et par le fait les femmes n’accèdent pas aux divers services et aux mêmes conditions de vie que les hommes Monde indien, Chine, Pakistan, certaines régions d’Afrique. 2-les structures par age La population est répartie, selon les âges, en trois catégories les jeunes âgés de 0 à 20 ans, les adultes de plus de 20 ans à 60 ans et les vieillards ou personnes âgées ou personnes du 3e âge âgés de plus de 60 ans. Les proportions des groupes d’âges sont différentes selon les régions. Dans les pays en développement, les jeunes sont plus nombreux et représentent dans la plupart des cas plus de 50 % de la population. Par contre, les pays industrialisés à haut niveau de vie se caractérisent par la forte proportion des adultes des vieux. La structure par âge a des incidences économiques profondes. Pour mieux représenter la répartition par âge et par sexe d’une population, on utilise la pyramide des âges. II- LES STRUCTURES SOCIOPROFESSIONNELLES Depuis les travaux de l’Australien Colin Clark, dans les années 1940, on divise les activités économiques en trois grands secteurs dits primaire, secondaire et tertiaire. Pour définir les structures socioprofessionnelles, on s’inspire de la population active, c’est-à -dire la partie de la population ayant un emploi ou étant à la recherche d’un emploi. La population active inclut les chômeurs et les jeunes à la recherche d’un premier emploi. Mais elle ne prend pas en compte l’activité domestique des femmes, des retraités, des étudiants bien que celle-ci contribue indirectement à la formation de la richesse nationale. 1-Caractéristiques des structures socioprofessionnelles Le secteur primaire regroupe les activités de production de matières brutes agriculture, mines, pétrole, forêts, pêche. Le secteur secondaire inclut les activités industrielles énergie, bâtiments et travaux publics, agroalimentaire, production de biens de consommation et de biens de production. Le secteur tertiaire, enfin, est mal défini, incluant toutes les activités n’appartenant pas aux deux premiers secteurs. Ce secteur, qui regroupe les secteurs marchands et non marchands, est très lié aux activités urbaines et à la présence d’un marché de consommation. 2-Des disparités dans la répartition des secteurs La division en secteurs économiques présente de grands contrastes dans l’espace mondial. Dans les pays développés, où la population active se situe entre 40 et 60 %, le secteur primaire est peu représenté % en France, 2 % aux Etats-Unis, 4 % au Japon, etc.. Le secteur secondaire 30 % tend à se stabiliser 25,6 % en France, 26 % aux Etats-Unis, 33 % au Japon, etc.. Le secteur tertiaire emploie plus de bras 62 % en moyenne, 69,9 % en France, 72 % aux Etats-Unis, 63 % au Japon, etc.. L’expansion du tertiaire s’explique par la hausse du niveau de vie des populations, la consommation plus grande des services de santé, de loisirs, d’éducation, la modernisation et ses conséquences le primaire et le secondaire libèrent de plus en plus de bras. Le taux de chômage tourne autour de 10 %. Dans les pays en développement, la population active est importante car les jeunes sont nombreux et les statistiques ne prennent pas en charge le travail des enfants et des femmes. Le secteur primaire emploie les 2/3 de la population active 68 % au Sénégal, 70 % au Niger, 71 % au Vietnam, etc.. Le secteur secondaire est faiblement représenté 17 % au Sénégal, 15 % au Mali, 19 % au Niger, etc.. Le secteur tertiaire est en nette progression du fait surtout de l’essor des activités informelles 15 % au Sénégal, 14 % au Kenya, 24 % en Egypte, etc.. CONCLUSION Les structures de la population mondiale présentent de grandes disparités en fonction surtout des niveaux de vie. L’étude des structures par âge et par sexe est facilitée par l’analyse des pyramides des âges. De même, le diagramme triangulaire donne une lumière singulière sur la répartition de la population entre les secteurs socioprofessionnels.
Pourgarantir la cohérence comptable entre, d’une part, les évolutions de la population entre deux recensements et, d’autre part, les mouvements estimés de la population, il est parfois nécessaire de rajouter un ajustement statistique aux mouvements. Pour estimer l’importance relative des mouvements de population, on les rapporte souvent à la population moyenne de l’année. On
Aperçu Détails Formateur Résumé La Terre est peuplée de 7 milliards d’habitants. La population est inégalement répartie. On observe des zones fortement peuplées, les foyers de peuplement ou foyers de population et des zones faiblement peuplées dont les déserts humains. Les contraintes naturelles reliefs, climats extrêmes, etc. sont des facteurs qui permettent d’expliquer en partie la répartition de la population, mais elles n’expliquent pas tout car les hommes sont capables de s’adapter à leur environnement. Les facteurs historiques maîtrise ancienne de l’agriculture, développement des activités économiques, etc. sont les plus déterminants pour expliquer la répartition de la population. En 2050, la population mondiale devrait atteindre 10 milliards d’habitants. De nouveaux défis se posent alors pour un développement plus durable de l’humanité en lien avec la croissance des besoins.
1sS72Jc. vuwa0ill1p.pages.dev/444vuwa0ill1p.pages.dev/472vuwa0ill1p.pages.dev/52vuwa0ill1p.pages.dev/42vuwa0ill1p.pages.dev/194vuwa0ill1p.pages.dev/274vuwa0ill1p.pages.dev/457vuwa0ill1p.pages.dev/407
carte de la répartition de la population mondiale